dimanche 29 juillet 2007

Je ne sais pas ce qui est pire:

Me faire croire que je vais bien ou faire croire aux autres que je vais bien?

dimanche 22 juillet 2007

12h46

Je compte les heures avant le boulot. J'ai perdu ma montre. Impossible de sortir sans montre. L'heure ne nous avertit toujours pas de son avancée. Seul le déclin de la lumière peut nous informer de son tic tac.

Il ne fait pas bon sortir, il fait trop beau. Ne jamais plus rentrer serait la seule option viable. Si seulement le café pouvait chasser les brumes cotoneuses qui enserrent ma tête!

Le ciel est bleu (cliché) dans le carré que découpe ma vue vers lui (cliché). La brise est fraîche (cliché) et les feuillent bruissent au vent (cliiiiiché). C'était plus fort que moi.

Pas question de regarder la télé: il fait trop beau.
Pas question d'aller se balader: il fait trop beau.

Le temps file: il est désormais (pourquoi dire "maintenant" quand on peut dire "désormais"??!) 13h02 et dans deux heures je devrai partir, quitter mon cocon.

Aucune excuse valable, cette fois-ci. Il faudra monter vers l'échafaud et se pendre au fil téléphonique.

5h08

Insomnie: n.f. - 1555; lat. insomnia, de somnius: sommeil. Difficulté à s'endormir ou à dormir suffisament.

Ça paraît si simple...

jeudi 19 juillet 2007

Dit, dans la voiture de PP, à propos du Parc Summit à Westmount (avec ma voix d'ours sensuel...):

"Hum, me semble que ça sent le viol de jeune fille de bonne famille"

...

mercredi 18 juillet 2007

Aphone

Je n'ai plus de voix. elle est partie prendre des vacances, comme l'ombre de Peter Pan...

J'avais mal à la gorge. Juste mal à la gorge. Rien de bien grave: un peu congestionnée, un peu enrhumée, rien de plus!!! MAIS JE N'AI PLUS DE VOIX!!!

Imaginez la situation: j'ai un nouvel emploi (très temporaire, espérons-le). Je fais des sondages. Je n'ai même pas complété ma deuxième journée que je perds la voix.

J'avais envie de partir dans de grands délires littéraires mais je me retrouve devant l'écran et l'inspiration passe. Je voudrais tellement parler. Cette mésaventure (l'allusion n'est pas volontaire) me fait réaliser à quel point j'aime parler. J'aime babiller, j'aime caqueter, j'aime disserter oralement. J'aime parler pour ne rien dire et pour tout dire.

J'aime le son de ma voix. La vie des muets (quel est le mot politiquement correct pout "muet"??) doit être étrange. Être aphone pour moi reviendrait à avoir tous les doigts de la main cassés pour un muet...CATASTROPHE.

Je ne le dirai qu'une seule fois: si je trouve celui qui m'a passé ses microbes, JE LE TUE!!!!

jeudi 12 juillet 2007

Jeudi soleil

Un départ pour la campagne dans quelques jours.

Vous devez deviner ce que je lirai...

Als Gregor Samsa eines Morgens aus unruhigen Traümen erwachte, fand er sich auf seineem Bett zu einem ungeheuren Ungeziefer verwandelt



Je ne peux pas vous le donner en français, ce serait trop facile...

mercredi 11 juillet 2007

Clopennnnnnnnhagen

Je vais essayer de faire des jeux de mots avec des noms de ville et le mot clope/cigarette...

Donc, numéro 1: Clopenhagen

La cigarette

Clope sur clope...

Une de moins, deux de moins, ça se fait facilement.

Il pleut: je ne vais pas sortir, quand même!

Quand il va neiger: pas question d'aller se geler les fesses!

Il fait trop chaud: ça donne mal au coeur.

Que des signes pour arrêter.

Je suis la seule à savoir pourquoi j'ai commencé. Et quand j'ai commencé, aussi. En cachette, bien sûr. Toujours en cachette. À s'en donner mal au coeur, à coup de paquet complet pour faire sortir je ne sais quel stress.

Des longues, des minces, des fortes, des douces...Tout essayer pour trouver sa marque, son goût.

Ne plus fumer en écrivant. Dur.

Situations qui donnent envie de fumer:

écriture
insomnie
attente
digestion

beurk

Mercredi matin (midi)

Il fait chaud et gris sale.

De la moiteur plein les mains, les pieds poussiéreux.

Une conversation en portugais défaillante.

Le divan me colle aux fesses et l'ordinateur me moite.

Ahahahahahahahha, c'est vraiment n'importe quoi.

Je perds mes cheveux.

mercredi 4 juillet 2007

MJ with no (more) hair

Ça punchait plus dans ma tête.

Je suis passée au trimmer. Au ciseau. À la tondeuse (pas littéralement, mais presque).

Tout le monde a son petit Dr. Jekyll et Mr. Hyde, non? J'affiche maintenant deux personnalités, une pour chaque côté de la tête.

Je faisais pousser mes cheveux depuis un an. UN AN! Mes cheveux touchaient à mes épaules. Ce n'était pas arrivé depuis AU MOINS 5 ou 6 ans...

Il y a eu la phase de la tête rasée (répétée environ tous les deux ans, au grand dam de mon père), il y a eu la (mini) phase rasta (deux fois), il y a eu les cheveux bleus, roses, mauves (au grand dam de ma mère), il y a eu les quelques années où je découpais mon linge et où j'en profitais, ayant les ciseaux à proximité, pour me couper les cheveux et il y a eu toutes les fois où je me suis assise dans la chaise de torture capillaire en disant: "Amuses-toi, j'ai rien que ça à faire"...

Mais revenons-en aux personnalités que ma tête expose maintenant. Je pense beaucoup mais je n'en dis pas tant que ça. Je ne suis pas une grande gueule (vous allez comprendre où je veux en venir avec toutes les confessions larmoyantes!), je ne parle pas plus fort que tout le monde. Sauf que j'ai maintenant l'air d'une punkette révolutionnaire...

il va falloir que j'y revienne, mon cd saute...

lundi 2 juillet 2007

Autopsie d'une crise de panique

Il n'y a pas de mains moites. Il n'y a pas de sueurs froides.

C'est comme si quelqu'un prenait votre coeur entre ses doigts et serrait lentement, très lentement. Le coeur bat plus vite, tout semble se ralentir et s'étirer. Quelqu'un serre votre coeur mais il prend de l'expansion, écrase vos poumons. Vous cherchez l'air, vous haletez.

Vous ne savez jamais pourquoi.

Vous rentrez à la maison et il n'y a personne, panique.
Vous prenez du soleil dans le parc, panique.
Vous soupez avec des amis, panique.
Vous avez des entretiens pour un boulot, panique.

En y réfléchissant froidement, c'est idiot. On réalise même l'absurde de la situation dans le feu de l'action.

Il est fou de constater à quel point on semble calme pour l'entourage. Surtout quand la crise se fait dans la solitude de l'anonymat.

Je suis en pleine crise de panique et j'ai un poids sur la poitrine. Je ne souris pas, c'est vrai, mais on pourrait penser que rien ne se passe. Il faut attendre que ça passe.

Je suis seule, devant cet écran, dans le blanc cru de mon appartement.

Panique, anxiété, angoisse. Tous des synonymes.

Les signes précurseurs étaient visibles: trop de sommeil, plus d'ongles, compulsivité alimentaire, humeur changeante. On ne voit les signes qu'après, c'est beaucoup plus facile ainsi.

Il faut attendre que ça passe, trouver quelque chose pour s'occuper l'esprit, pour s'occuper les mains.

Boire de la tisane, prendre une douche, regarder la télé. Il faut arrêter de penser pour arrêter la crise. C'est impossible.