samedi 30 août 2008

Paranoïa

Je retourne dans le bois avec appréhension. Avec des promesses brisées et rien à raconter. Ma vie professionnelle n'est pas ma vie mais comment leur expliquer? Je voudrais rester à la maison, tranquille, mais j'ai déjà donné ma parole. L'oiseau excentrique, timide et complexé rentre au bercail, sous le poids des apparences. Je mettrai mon masque et mes névroses.
C'est le samedi que ça sort. Faire le ménage est une drôle de métaphore. On se vide la tête en ramassant toute la semaine. Hop, on lave les serviettes et la vaisselle.

Il faut refaire les lits, changer les draps et bien les lisser. Les plantes ne s'arroseront pas toutes seules et la poussière continuera de rouler comme dans un western.

On mange devant la télé puis, on part se promener.

Une histoire quétaine

C'est très mal écrit!!!!!! Mais c'est pas grave, ce sont des choses qui arrivent quand on essaie de faire de la grande prose de coin de comptoir de bar obscur enfumé par les pots d'échappement. Donc, cela va comme suit et la fin est beaucoup trop abrupte:
Nous avons trinqué, ce jour-là, à notre dernière journée d'alcooliques professionnelles. Quoi de mieux qu'un pichet de sangria pour commencer notre nouvelle vie sans alcool? C'était une entreprise bien éphémère par contre, juste un test pour mesurer notre résistance. Nous avons replongé dès la semaine suivante. Il faisait beau chez Baptiste et Mont-Royal grouillait de monde. De jeunes professionnels refaisaient le monde selon de brillantes théories marketing. Nous buvions et c'est tout. Nous buvions à la santé de Stéphane Dion. Ce petit lutin libéral qui m'avait enlacée sur la rue Sherbrooke, quelques heures auparavant. Ah, tout le ridicule de cette situation!

Une époque révolue



Un peu de quoi déjà?


Employée modèle après une longue journée de boulot...
Bon, les posts précédents sont du délire, une tentative de saisir des conversations au vol. Au final (tic), c'est plutôt incompréhensible et vulgaire.

C'est samedi, liste des choses qui ne seront jamais faites à temps...en plus dans quelques heures, nous perdons un joueur pour un mois.

Naturellement, cela va comme suit:

- Cuisine à nettoyer parce que les 5 à 7, c'est chouette mais quand c'est pas ramassé le lendemain, c'est yeurk!

- Laver le linge! Bon, on est pas a plaindre parce que laveuse, nous avons...

Ah, c'est n'importe quoi!!! Tout est d'un ennui ces jours-ci! L'été achèvent et nos corps nous le font sentir!

mardi 26 août 2008

Ceci est un test


"On avait appris à faire ça!

-Pauvre petit, personne l'aime! En informatique?

-Hein?

-Ben non! Y fait pas pitié! Personne l'aime. Oui, y fait pitié mais y s'aide pas.

- bof, j'ai pas d'amis à la job...

-Bon, on va-tu en haut?"

Pendant ce temps

Des parents responsables:

"Pendant que tu seras partie, je devrai m'occuper des enfants. Leur faire à manger et les torcher.

- Montre-moi donc comment ça marche un blogue!

-Tabarnak, le joint est éteint!"

Secret

Ne pas appartenir à la race des déesses qui se déhanchent au bout de trois mètres de jambes, c'est pas si mal.

Il paraît que ça en fait plus à aimer.

Tic

Mise en situation

Donc

Aaaaaarg

Pouish

Euuuh

Hein? Quoi?

Je n'ai plus de couette à tortiller, je fais passer le stress sur mes doigts qui ont mal à force d'être rongés, arrachés et grugés.

lundi 25 août 2008

Tsiguedigne Tsoin tsoin

J'ai maintenant la garde temporaire d'un appareil photo...ne manque que le scanner !!!!
Pas de stress...

Du moins, pas pour le moment...

Pas de stress...

C'est juste lundi...

JE VEUX RETOURNER DANS LE BOIS!!!!
Mission accompliiiieuh!!!

jeudi 21 août 2008

Ok, je me lance dans les catégories...gros tri à venir!

Dialogue

Le vacarme de la sécheuse enterre la musique. Ferme la porte, c'est beaucoup mieux.

Quelle date sommes-nous?

Aucune espèce d'idée. Quelque part en août, je crois.

Hum, ouais, c'est vrai.
Quand les cahiers seront pleins, j'arrêterai.

Du vieux en vrac

J'ouvre un carnet et j'y trouve (sans relecture ni correction):

J'ai vu un sourire dans la glace. C'est un été heureux: dix personnes dans la cour. La rue est sombre et l'arrière-cour ensoleillée. Des lanternes électriques et des verres qui tintent comme des éclats de rire. Description exhausitive.

Dans le bureau qui donne sur la rue, une réflexion vitreuse. Les pensée s'envolent puis la tête revient aux bouteilles qui s'entrechoquent.

Un soupir dans la cuisine puis, des pas, des voix.

Mystère du Oui-Kend

Je me suis mise au défi de faire quelque chose d'inhabituel en fin de semaine. Pas quelque chose de gros ou de dérangeant mais quelque chose qui n'est pas dans ma nature, qui ne fait pas partie de mes faits et gestes quotidiens.

Quelques indices sur la nature de la chose:

1- Je le fais beaucoup habituellement
2- Mon non-faisage de ce truc va être difficile
3- Il faudra que j'y pense à chaque instant
4- J'ai le droit de le faire, mais seulement dans les situations sans issue.

Et je ne sais pas du tout ce que ça va donner puisque les gens qui m'entourent croient que:

1- Je vais arrêter de fumer (non, pas tout à fait)
2- Je vais arrêter de boire (non plus, j'ai le droit, la fin de semaine!)
3- Je vais arrêter de me ronger les ongles (no way, trop stressée!)

Alors, qu'est-ce que je fais tout le temps qui peut devenir très gossant?? Héhéhé. Mon secret pour le moment.

Un oasis de paix

Le chalet, le lac, la plage...c'est paradisiaque, non? Non.

Parce que

1- Nous gardons les deux labradors chéris de mon père
2- Nous devons attendre des meubles samedi matin

Je parie 100$ que quelque chose va s'ajouter à la liste des choses à faire! Tout ce que je voulais, c'était aller me ressourcer dans la nature, pouvoir déconnecter de tout...ne penser qu'à dormir et manger, profiter quoi!

Oui, je suis de mauvaise foi.

mercredi 20 août 2008

Éric est re-ve-nu!!

lundi 18 août 2008

Ama, veux-tu l'ordi?

- pas de réponse. Des portes claquent et le silence revient. Préparation d'une camomille à la cuisine. Un chuintement de poche à thé et le souffle du gaz.

Une soucoupe et les marches qui craquent.

En finale, le piano joue à l'étage.

Sport

Regarder les Olympiques à la télé. Les muscles découpés: "Wow, t'check ça!!!". Attention, c'est le tour du Chinois, champion du monde. "One of China's greatest champion" . Ça ressemble à du cirque: les anneaux, le cheval d'arçon!

On entend des oh! et des ah! Quelques applaudissements assourdissants aussi.

samedi 16 août 2008

Un ongle incarné vaut mieux que deux tu l'auras.

changer le monde, une verrue à la fois.

Et, en souvenir du bord du lac:

Blanche-Neige et les sept cousines!

bleu

Il y en a sur le corps, il y en a dans la tête. Il y en aussi sur la véranda.

Au parc? Probablement.

lundi 11 août 2008

Photographies

Il paraît qu'il faut prendre des photos de nous des fois. Syntaxe orale, excusez-la.

Les matantes sur la galerie, vin blanc à l'appui et guitare...

L'été prochain, on sera autour d'un feu...

"-Trois, quaaaat!

-(chats qui miaulent ou presque) When I find my self in tiiiiiiimes of trouble, mother Mary comes to meeeee"


AAAAAAAARG!

Un lit

Oui, un lit - surélevé du sol et tout! Adieu matelas de futon défoncé! Adieu maux de dos et mauvais dodos dans la poussière!!

Ça fait très adulte. Il paraît que je le suis maintenant...

samedi 9 août 2008

Clandestine

Nouvel environnement de travail...

Un bureau et du reggae au loin.

C'est un petit clin d'oeil, mettons!

Écrire fait en sorte

que tout va

mieux!


Woups! Une pyramide...Toc, toc, toc! Qui est-la? (je n'arrive pas a mettre l'accent grave!!!)

23hrs56

On va lui faire sa fête

Sans batte de baseball, sans enclume ni bloc de ciment et surtout, sans sleeping bag. On est pas des motards quand même!!

C'est sa fête!!!

Pétanque oblige, les filles, nous quoi!, ont gagné haut la main contre ces pauuuuvres hommes sans force et surtout, un peu saoûls...Pastis oblige!

Ma mère m'a toujours dit (n'importe quoi!): "Ma fille, les hommes, soit tu les tiens par les couilles, soit tu les tiens par le goûlot".

Wow, ma mère (ce qui est totalement faux), sonne comme une pute du tournant du 20e siècle! Pardon, maman!!


Adieu bonnes résolutions, rebonjour alcool...

Nous sommes des championnes de pétanque!

"Alors, Marius, tu tires ou tu pointes?

- Pé! Peu importe, nan? De toute façong, ces nanas elles vont nous battre, peuchère!"

C'était l'accent marseillais, oui!

vendredi 8 août 2008

J'y pensais justement...

Que celle qui peut encore se marier en blanc lève la main!

J'ai les mains bien enfoncées dans mes poches...On pense à des choses étranges parfois! Et vous?

Tututututututttt!!

Aye, aye, aye, aye... Totalement gratuit. S'il fallait qu'on s'arrête à ça...!!!!

Bon, je retourne voir ailleurs si j'y suis, hein?

Yumpi-doudi-woups!

Flagada Flonflon

La tête dans les vapes depuis deux jours: résultat d'un abus flagrant de "plaisir". On va le dire comme ça parce que, bien entendu, mes parents croient que je fais encore la fête aux Smarties et au lait...

Ouin, mettons que c'est ça.

Je n'arrive même pas à synthétiser ma journée de mercredi. Sauf peut-être pour l'odeur d'humidité et de monde mouillé qui ne quitte plus mes vêtements et mes chaussures...

jeudi 7 août 2008

Au lendemain...

Genoux démolis par je sais pas combien de temps debout dans la garnotte et pneumonie en préparation mais, YÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ!!!!

mercredi 6 août 2008

C'est aujourd'hui!

Sous la pluie mais, qu'importe??

Radiohead au parc Jean-Drapeau!!! 4 ans plus tard, on remet ça! Maintenant, il faut réfléchir aux stratagèmes pour passer du matos en douce...

Hum...

Ma page blogger est maintenant en anglais...POURQUOI??

J'ai jamais demandé ça!!

lundi 4 août 2008

Dé fôtes d'otrograf

Dais phautes dorto-grafe

S'pling mestakes

Hate list

"Longtemps je me suis couché de bonne heure". Proust...Proust, tu ne souffrais donc pas d'insomnie?

Totalement gratuit.

Note à moi-même: essayer de dormir un peu.

Le hic: dès que les yeux veulent se fermer, l'esprit se rallume et repart au quart de tour.

Sa-lo-pe-ri-euh.

C'est décevant quand les oiseaux commencent à chanter et que le lit est vide...Hin hin hin. SI je recommence à faire de l'inomnie, il faudra occuper ces longues nuits sans sommeil! Hin, hin, hin.

No. 632

Insomnie du dimanche soir, un grand classique. En fait, c'est lundi matin, maintenant. L'heure du lever sonnera dans deux heures et j'aurai encore les yeux grands ouverts.

De toute façon, ce sera notre petit secret.

dimanche 3 août 2008

Matantes 2.0

"Onnnnnnnnnnnnh! Les bleuets du Québec, 1,89 $ le casseau! On arrête-tu?

- Crisse que t'es matante

- Ben quoi?! C'est pas cher!

Un murmure guttural arrive de la banquette arrière:

- Aaaaaaaarg, vos yeules! Ramenez-moi à Montréal, pis mettez pas votre musique quétaine, ça me donne mal à la tête!

-Ok, ok! Bon, les filles, mettez vos grosses lunettes de mouche, votre bitchy face pis Mona, monte le son!!!"

vendredi 1 août 2008

Avoir l'air folle - prise 428

Sur la rue, foule compacte: Francofolies en cours.

Avec mes yeux de renard, j'aperçois l'ex d'une amie qui monte sur le stage. Wow, c'est une rock star! J'huuuuurle son nom: Richaaaaaaaaaaaaaaard (presque son nom mais pas vraiment parce que je veux pas, si jamais il atterissait ici, qu'il se reconnaisse et veuille se venger).

Regard pexplexe de la part du principal concerné: il vient d'entendre hurler son nom par une presque parfaite inconnue quand même. Les yeux écarquillés, il me regarde et cherche à me replacer. Trop tard, il monte sur scène et finalement, je réalise qu'il n'a rien d'un rock star: il lit le petit spot publicitaire avant le show. hin, hin, hin.

Il redescend de la scène, marche sur le côté, me voit et change de direction. Ce fut une rencontre des plus agréable, non?

J'aurai au moins réussi à faire fuir quelqu'un dans la journée: va-lo-ri-sant!

Plouf dit le caillou

Donc, le Lac de Lamartine (Alphonse de - 1790-1869)

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux."

Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit."

Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,¸
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons !

"Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !


Aaaaah, c'est beau quand même!!

Cherche esthéticienne

Ça dit pas mal ce que ça a à dire...

Cherche arracheuse/arracheur de poil pas trop sadique.

Cherche rendez-vous au plus vite parce que, vraiment!

Shirrrley n'a pas de place aujourrrd'hui. Je devrai donc me faire des tresses ou quelque chose comme ça.

C'est vraiment dégueulasse.

Poil, poil, poil, plein de poil pas beau!

"Ô poil, suspend ta pousse et vous, repousses propices..." - C'est ce qu'écrivait Lamartine à sa blonde, avant qu'ils aillent se baigner au...lac!

D'ailleurs, voici le poème en question (en haut, of course), question de citer mes sources correctement...

Épilation à domicile

En roulant les r, en roulant sur la table et après quelques cris, elles ont les jambes "dépoilisées".

Ah ra ra ra!