Décembre

J'ai besoin d'un câlin. Pas d'un gros câlin mais juste d'une petite tape sur l'épaule.

"Lâche pas, plus que trois jours et demi avant les vacances, 23 heures de bureau, trois heures d'examen. Ton examen est ce soir et après, la session sera finie. Après, tu pourras rester dans ton lit si c'est tout ce dont tu as envie. Après, tu pourras peut-être même dessiner un peu ou écrire, même si Rose Vélo est morte et qu'Hochelaquoi prend la poussière. "

Je rêve d'un bain et d'un massage, d'une promenade dans le bois, raquettes aux pieds, de trois cours de yoga cette semaine, d'une longue sieste dans un lit qui sent bon la lessive et je rêve aussi de champagne pour perdre la tête.

La porte de la salle de bain est toujours dans le couloir et il fait sombre dans mon petit rez-de-chaussée.

Je me sens prisonnière de Noël qui arrive vite, vite, vite.

Vite, acheter des cadeaux pour la famille qui s'agrandit sans cesse. Vite, sourire à la caméra. Vite, trouver un party du jour de l'an...

Vite, prendre ma grand-mère dans mes bras et lui dire : " Si tu ne vois plus, je te ferai la lecture, on ira ensemble à la bibliothèque te chercher des romans historiques".

J'suis un petit peu fatiguée et mes yeux coulent tous seuls. Je suis intelligente. Enfin, il me semble. Mais il me semble aussi que je n'ai pas une intelligence d'envergure universitaire. Je suis trop rêveuse, trop paresseuse, pas assez assidue, pas assez rigoureuse, trop distraite. J'aime trop dormir, j'aime trop ne rien faire, j'aime trop fixer un mur pendant des heures et surtout, j'aime trop oublier de penser. Il faudrait des programmes universitaires en observation des moeurs et habitudes artistiques de nos contemporains, avec seul prérequis que celui-ci : manque de confiance, syndrome de l'imposteur.

Reprendre

Faire le ménage, faire le ménage. Pas au son de Gainsbourg. Étudier, aussi.

Le grand sommeil est passé.

La culpabilité se cultive

-Qu'avez-vous fait vendredi soir?

Oublié. Quelques bouteilles de bières et du sommeil. Des plans annulés à la dernière minute pour dormir encore un peu, au moins jusqu'à midi.

Il est onze heures trente et ça sonne à la porte. Réveil en sursaut. Quoi? Hein? C'est qui?

Grand frère et Douce, en pleine expédition du samedi.

- Ouais, on passait dans le coin.
- ...
- Grosse soirée?
- Hein? non, même pas. Entrez, regardez pas le ménage, ça doit sentir la clope.
- Ahlala, tu dors quand il fait beau comme ça?
- ...

Ils sont repartis, j'étais éveillée.

J'aurais voulu être là

Rendue au point où je voudrais aimer ma job. J'aimerais que 35 heures par semaine ne soient pas un calvaire. Les heures, ça donne envie de relire Virginia Woolfe. Toute cette eau, Mrs Dalloway.

De l'eau frette qui s'endort, dans un endroit où tout est sable et gris. Les arbres rabougris, parmesés de mouchetures jaunies, s'écrasent sous le gris métallique du ciel. Gris, gris, gris. Et le lac, comme un miroir, lové au creux du silence.

C'est de ça dont je rêve.

Se coucher tôt

Le premier livre d'histoire de l'art.

Miyuki Tanobe.

Une histoire et des images. Des histoires de neige.

Premier souvenir d'émerveillement devant un tableau peint, à six ans.

oublier

Boire pour oublier?

Je n'ai ni argent ni tabac.

J'aimerais disparaître dans l'insouciance, avoir chaud, avoir beau.

Les larmes se tarissent trop vite pour ce que j'ai à ruminer.

Rose Vélo se fane parce qu'elle ne sait pas où aller.

Bientôt, la neige couvrira ses pas.

Ne pas dormir quand on le devrait est un art.

Quitter son cours en plein milieu est irresponsable.

Ne pas manger de pain est facile, sauf en spm.

Arrêter de fumer est difficile.

Détroit

J'ai rêvé de Détroit cette nuit. Je ne sais rien de cette ville. Rien de plus qu'une industrie automobile agonisante. Rien de plus que le copain d'une amie qui y vit pour ses études. Rien de plus qu'un taux de chômage qui défie tous les records.

J'ai rêvé d'un lac et de montagnes, d'un aigle à tête blanche, de bowling et de brocantes.

Détroit sur la plaine n'a pas de montagnes, ni d'aigles d'ailleurs.

J'ai rêvé que tous y parlaient français et qu'on tuait un passant qui ne laissait que du sang sur le pare-brise.

J'ai mal pour une ville que je ne connais pas.

La première neige

La cuisinière chauffe la maison, les calorifères crépitent pour la première fois, juste au cas où. Ciel gris, happy Halloween. Derrière la fenêtre, la table du jardin est encore recouverte d'une mince couche blanche.

Il neige! Il neige! Eh oui.  C'est joli et c'est froid.

Pas envie de m'émerveiller sur les premiers flocons. Je voudrais que l'automne ne finisse pas.

Je n'ai jamais pensé que l'herbe était plus verte chez le voisin. Enfin, peut-être un petit peu, de temps en temps.

J'étouffe, à faire un boulot pour lequel je ne suis pas qualifiée. Je n'ai pas étudié en travail social. Je n'ai pas étudié en éducation spécialisée, ni en psycho d'ailleurs.

Vous connaissez le syndrome de l'imposteur? Je suis en plein dedans. Au cours des deux dernières années, j'ai acquis de nombreuses compétences, ça c'est certain. Je sais maintenant que je peux (mieux) supporter le stress, la maladie, aider les autres, les guider, les écouter mais je n'en peux plus. J'aimerais cent fois mieux retourner à un travail étudiant, même si  cela implique une baisse considérable de salaire...

J'ai repris mes études, je veux continuer là-dedans, aller voir jusqu'au bout, aller voir ce que ça donnera.

Maudite insomnie

Insomnie chronique bi-annuelle.  Printemps et automne.

Mais, dors!

La télé est éteinte, il n'y a plus que le tic tac de l'horloge, un battement de coeur.

Lumière tamisée au chevet.

Mais, dors!

Faire du sport, ne pas abuser du café, bien manger.

Mais... dors donc!

Comme si en ne dormant pas la semaine n'allait pas recommencer.

Comme si dormir tard le matin et manquer la journée à venir allait tout arranger.

« Si tu n'arrives pas à dormir, fait le chat comme je te l'ai montré, ça te détendra la colonne vertébrale, régulera ta respiration. Après tu pourras dormir, Marie »

Un conseil de médecin, faire le chat. faire l'enfant, respirer.

Faire autre chose. Ne pas rester dans son lit, les pieds gelés.

Attendre, chercher à s'occuper, lire des romans lus des centaines de fois, chercher l'ennui qui amène le sommeil.

Chercher l'ennui, chasser toutes ces idées qui tourbillonnent.

Qu'est-ce qu'on fait si on ne veut pas arrêter de penser?

Lundi

Soyons sérieuse...

Des histoires de compte-rendu et d'examen. Il faut croire que la discipline s'acquiert ou que les priorités changent avec le temps.

Parfois sérieuse, parfois joueuse. Juste besoin d'un équilibre. Assez fait d'excès dans les dernières semaines. Besoin de calme pour se refaire des forces. Toujours envie de dormir quand ce n'est pas le temps : le matin. Dormir tard. Dormir tard, sans avoir d'autre raison pour se lever qu'un sommeil qu'on aura trouvé suffisant. Dormir est un luxe et un plaisir.

Boris, pas la bière

Un histoire de vitamine B-12

Mais dans quelle sorte de situation est-elle encore allée se fourrer?

Il paraît qu'il faut manger de la viande au moins une fois par semaine. Yeurk.

Bref.

Freakozoid - - - yah yah yah...

Du gros n'importe quoi partout, partout, partout...

Mmmmh

Il fait froid, j'ai les doigts gelés, on peut sentir tout l'air qui passe par les fenêtres. Brrrrr! Ça dort bien mais quand on veut regarder la télévision tranquilos, c'est plutôt glacial.

Tout n'est pas virtuel. Je tiens deux journaux : l'un numérique, yours truly, et l'autre manuscrit...

J'ai visité les archives du Musée McCord aujourd'hui. Les collections sont impressionnantes et variées : lettre de Frontenac, relevés d'arpentage de la Nouvelle-France, correspondances de la seconde guerre mondiale, livres anciens, photos. Tout est lié à l'histoire canadienne et tout particulièrement à l'histoire montréalaise.

Love it.

J'aurais voulu ne pas être là...

Dimanche, jour de lessive. Il faut aller à la buanderie et trouver quelque chose à faire ou rentrer attendre pendant que ça lave.

J'ai fait un peu des deux : café, radio, ordi...

Puis je suis retournée chercher mon linge qui séchait. Une femme blonde pliait son linge. Fin trentaine, assez chic. Il y avait une belle chemise juste à côté de son panier, toute crispy, presque neuve.

Je ne sais plus si j'avais la tête dans une sécheuse ou dans mes bobettes à plier mais un homme est entré en trombe et s'est mis à crier très fort après la femme : « T'AS PAS ENCORE FINIE CETTE OSTIE DE NIAISERIE-LÀ! ÇA A PAS DE CRISSE D'ALLURE, ENVOYE, VIENS-T-EN,   TABARNAC! » Il a empoigné le panier et est sorti en continuant à vociférer. La dame a ramassé ses affaires en vitesse et est partie le rejoindre en courant. Comment est-ce qu'on peut vivre comme ça?

Je suis restée tétanisée. Je me demandais si je venais de rêver et j'étais terrorisée. Je n'avais jamais eu peur de quelqu'un à ce point, ça faisait mal. Le regard affolé d'un passant m'a confirmé que je ne venais pas de rêver.

Et maintenant, je pense : What the fuck?

Rhube

Trois suspects... Si je trouve le coupable, la colère sera terrible

*Atchou*

Retour au lit.

foutish

« Salut Marie, ça va?
- Mmmh, allo. Non, ça va pas pantoute, j'suis en crisse.
- C'est pas à cause de moi, hein?
- Ne te donne pas tant d'importance, s'il-te-plaît.
- ... »

Coup de fouet, coup de fouet, couuuuup de fouet!!!

Faire vite

De retour de vacances... Il faudrait toujours une semaine de vacances pour se remettre de ses vacances...

Non mais, est-ce qu'on en énonce des grandes vérités ou pas ici?

Bon, il y a des lettres à écrire et des gens à appeler...

En reflexion

Sans accent parce que clavier costa ricain...

Une personne sans sourcil, ca fait peur. Une personne sans sourcil avec des sourcils peints sur les protuberances expressives qui portaient jadis les sourcils en question, ca fait encore plus peur.

Le regard transpercant de la personne en question pose sur vous pendant environ huit heures de route, brrrrrrrr.

De la vulgarité

Santé! (Tchin tchin)

Santé!... et bien-être social!

Santé!... moi'l'cul!

Santé!...mentale!

Oh boy.

« Quand un regard se fait insistant, je me retourne toujours pour vérifier qu'il n'y a pas erreur sur la personne, qu'il n'y a pas quelqu'un d'autre que l'on regarde derrière...

Trois fois sur quatre, il y a quelqu'un derrière...

Mais de temps en temps, c'est pour moi! »

- métro McGill, matin morne.

6 noches

Il reste 6 dodos...

il faut donc :

- se faire vacciner
- changer de l'argent
- acheter un guide de voyage
- trouver du linge mettable
- respirer par le nez

Stop?

J'ai envie de devenir quelqu'un d'autre...

Micro venin qui n'a pas tourné sept fois avant d'être lancé

 Ça ne changera absolument rien mais ça laisse un petit baume et peut-être que ça aura donné à réfléchir. Les mots font peur mais il faut parfois les utiliser à bon escient - gants blancs et phrase en suspend sont de mise pour effet assuré :
« T'es pas un chien sale mais... »

Et puisque ça n'aurait rien changé, ça a le mérite de clarifier.

Sweet summer.

De la sortie du cocon au retour moite en ville, quelque part dans la vraie vie et dans la peur du métro, la peur du vélo.

Pieds collés. Nez levé.

Montréal des chaleurs interminables de l'été et du vent chaud qui ne soulage rien. Vrille au ralenti : ville au soleil, la ville de sueur et de goudron qui laisse sur la peau sa pellicule noire de suie.

Patience

Le téléphone ne sonne pas beaucoup. Tout en suspend, été.  
On se rassied derrière le bureau et on compte : encore dix jours ouvrables avant de repartir pour deux semaines. On espère que le téléphone ne sonnera pas, on espère que tout gardera le cap, on a déjà hâte de repartir, déjà hâte à la rentrée pour enfin pouvoir dire : « Je suis étudiante » et non plus « Je travaille dans un OBNL pour les personnes atteintes de ... Je n'ai pas de diplôme dans ce domaine et je n'aime pas particulièrement mon milieu de travail mais ça paye l'épicerie, le loyer, le dentiste, etc. »

C'est le problème de ceux qui ne disent jamais totalement et ouvertement ce qu'ils pensent : ils sont rarement heureux plus que quelques minutes. Peut-être qu'il vaut mieux ne rien dire. La suranalyse, la paranoïa, la colère ne font qu'user, ne valent rien, rien, rien. Victimisation? Rien, rien, rien. Alors woush woush, on se bouge, on se paie des vacances, on se sauve pour vivre un peu parce que la ville étouffe et parce que lorsqu'il reviendra, ce ne sera ni vers moi, ni chez moi. Ce n'était qu'une pratique supplémentaire, juste un ajout à la liste. Cette liste qui s'allonge, à laquelle s'est ajouté un drôle de numéro venu de loin, loin derrière juste pour taquiner.

Les interractions se font rares, c'est pas la faute à quelqu'un, c'est la faute au hasard. Il faut bien vivre sans trop se poser de questions. Parler est une défense envahissante. Le discours des autres intimide, est trop profond, trop poussé. Tellement poussé qu'il en devient du vent, de l'inutile, du futile.

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Je suis un être égoïste. Il a fallu 27 ans pour que je le réalise et ça fait un peu mal. C'est peut-être la faute au boulot, c'est sûrement juste ma faute, c'est peut-être juste comme ça mais parfois, j'en ai marre d'être empathique de 9 à 5, ça m'enlève toute envie de l'être dans ma vraie vie et de m'intéresser réellement (et correctement) à ceux qui m'entourent. Constat fort désagréable.

Marcher, pédaler, suer. Marcher, pédaler, suer. Se baigner, lire, dormir.

Pending

Ce sera le Costa Rica.

Art : faire du beau ou innover? 

Oui, ce message s'adresse à TOI

Bonne St-Jean! Bon, c'est dit. Une journée en retard mais c'est dit. D'ailleurs, les seuls à me l'avoir dit, ce sont les gérants de dépanneur... Ils ont probablement fait des affaires d'or hier parce que le pot de mayonnaise à 4,50$, je ne suis certainement pas la seule à l'avoir acheté...

Cela étant dit, les soirées tranquilles d'avant St-Jean peuvent bien commencer et bien finir même si des éléments irritants demeurent récurrents au cours de la soirée...

Irritant no. 1 : la foule.

De taille moyenne dans la vie, je suis de petite taille dans une foule - toujours à la hauteur des dessous de bras. Il faut croire que pour bien voir un show, il faut porter des plate-formes, être assez menue pour se hisser sur les épaules de quelqu'un (genre les épaules d'un chum - ah ben, j'ai pas de chum!) ou juste être grande, ce que je ne suis pas assez, du haut de mon 5'4.

Irritant no. 2 : les couples

Avez-vous ("vous" représente une fille célibataire fin vingtaine et son amie - célibaitaire fin vingtaine itou) déjà eu rendez-vous avec quatre couples? Je laisse votre imagination faire le travail, surtout au niveau de la déception qui s'empare de vous lorsque vous voyez tout ce beau monde - très sympathique quand même! - se frencher à bouche-que-veux-tu en se tenant les mains tellement serrées que leurs jointures sont blanches... Ah, les couples fusion. People, you are individuals even though you share your life with someone! Et non, je ne vais pas tenter de séduire ton chum si tu le laisses me parler sans le surveiller.

L'irritant no. 3?

Soyons succinct : t-shirt turquoise, chaîne en or et zéro conversation.

Irritant no. 4 : La bière

Se faire voler sa canette de bière par un surveillant de show avec une moustache de duvet et un t-shirt noir avec "SÉCURITÉ" imprimé dessus en jaune fluo. Arg, colère et déception. Et surtout, je suis convaincue qu'il s'est mis à pleuvoir parce que nous nous sommes fait confisquer la dite bière qui, soit dit en passant, ne causait aucun danger parce que a) c'était une cannette et b) on sait boire. Bon, je sais que si tout le monde dit ça, ça peut créer un gros bordel mais... je ne suis pas tout le monde, ah!

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S'il vous arrivait un jour de vous pointer à la SAQ sans vos cartes d'identité, ne souriez pas au commis. Si vous lui souriez, il est sûr et certain qu'il vous cartera. Ça arrive tout le temps. Des fois c'est chiant, des fois c'est drôle, surtout quand le dit commis est sérieux comme un pape et se décompose en voyant la date de naissance sur la carte... « Ah, euh, oups. Vous savez, on fait ça pour tout le monde. Ben, euh, dites-vous que vous avez l'air jeune?»

Meilleure chance la prochaine fois, mon cher.

Sur ces sages paroles, je disparais dans le bois pour... une grosse semaine, entourée de dix enfants de 11 et 12 ans, sous mon irresponsable responsabilité jour et nuit. Oh boy, il semble que j'aille animer dans un camp de vacances... oooooh boy.

When did it go wrong in my head to the point where I said yes to such a thing??? Only god knows and god doesn't exist so... we're screwed!!! Hin hin hin.

Hmmmm

Vancouver?
Terre-Neuve?
Yellowknife?
Costa Rica?
Paris?

Il faudra faire un choiiiiiiiiiix.

Vaticaneries

Marc Ouellet sera peut-être nommé à Rome? Bon débarras, fucker.

Il ne faut pas demander la permission, sinon je ne me laisserai pas faire. Je vais me raidir, je vais vouloir faire comme la truite fraîchement pêchée : vous glisser entre les doigts.
« Elle n'aime pas qu'on la touche, elle a toujours détesté les effusions. Il faut la laisser venir. »

Les embrassades, ça sent les parfums des autres, la sueur et parfois ça serre trop fort, c'est moite, ça dure trop longtemps.

Désorganisation

Gros coffre bleu acheté cinquante dollars qui a longtemps trôné dans mon mini salon de la même rue que maintenant. Table de salon, meuble à télé, garde souvenirs. Il a fait le tour de la ville, de l'ouest au centre, du centre au sud, du sud à l'ouest, de l'ouest à l'est et puis de retour vers le centre du nord.

Bleu marine, bleu foncé. Avec ses ferrures et ses fêlures. Ce coffre qui sent le bois et la carton et sa vieille tapisserie faux bois qui s'effrite à l'intérieur.

« Je ne suis pas un coffre, je suis une malle.
- Coffre, malle, malle, coffre, c'est du pareil au même.»

Il faut utiliser les petites voix qu'on entend, c'est peut-être comme ça qu'on réussit vraiment à aller quelque part.

Ah, ça fait du bien.

Rien de tel que de crever un abcès le dimanche midi. Ah, soulagement. Maintenant, je sais où je m'en vais avec ça. Bon, c'est peut-être nulle part que je m'en vais mais ça ne niaisera pas pendant six mois avec une dérape encore pire en bout de ligne.

Définitivement une grande personne responsable qui fait bien son ménage maintenant.

Next situation, please.

Yeah, yeah, yeah.

Pis la première toune qui embarque quand on part le matin, c'est Feeling good de Nina Simone. Fuck yeah. C'est la chanson de tous les primtemps et de toutes les déceptions qui sont des libérations.

Nananananananaaaaaaaa.

Cette semaine, je ne sors pas. Cette semaine, je ne sors pas et je cuisine pis je vire mon salon et ma chambre de bord.

Non mais, sérieusement, virer son salon de bord n'est-il pas plus palpitant que de suivre les enseignements du Dalaï Lama? Hein? Hein? Hein? Ok, FAIL.

Nouveau message

Ça construit des ordis dans des boîtes de serveur.

Ils ne se doutent de rien et la conversation continue. Ça chuchote.

Moment croqué en fin de journée.

Plaisir coupable

J'aime lire les faits divers et autres histoires de chiens écrasés. Un frisson d'horreur mêlé d'un tantinet de plaisir... coupable.

Noir

Maudits cancers de marde.

Pas les signes astrologiques...

I am so out of it (again)

Garde la tête hors de l'eau, calice, pis ferme ta gueule. Respire, tu ne disparaîtras pas, respire. Pis fais le ménage, maudite marde, ça a pas de bon sens.

Toutes ces niaiseries-là n'appartiennent qu'à toi. Pis si t'es pas bien , t'as rien qu'à crisser ton camp.

Tu ne resteras pas ici toute ta vie.

Aaaaah, ça va mieux.

Tout ça, c'est la faute au chandail jaune.

Ce soir, je conférence...

Oui, oui, une conférence sur les aspects et impacts psychologiques à la suite d'un diagnostic de ... (OSBL de maladie pour lequel je travaille).

Mais, je SUIS un impact psychologique moi-même. Ah, c'est beau l'ironie du sort quand même. La névrosée enseignant aux névrosés...

Sortez les kleenex, on va parler d'espoir!

Euh...

Non, non, non...

On va pas rester en ville à se morfondre, on va aller se poser dans une chaise sur un quai et regarder le soleil se refléter dans l'eau du lac.

Un break de ville avec un peu de boulot dans les valises.

Yeah!! N'étant pas conductrice... j'adoooore faire de la route!

On va mettre le toxinator à zéro et sentir toutes les bonnes z'affaires dans le bois.

Popsicle-doo

«Je suis la reine de glace!
-Ouin mais, Marie, y fait genre 35 dehors. Si t'étais la reine de glace comme tu dis, ben t'aurais la reine de glace en flaque
- Ah, sti!»

Bref, j'suis un coeur d'artichaut et encore plus quand il fait beau. Lalalalala, ça fait du bien quand ça passe!

Sourire con, c'est bon. C'est pas mal ça qui est ça.

Le reste, je ne le contrôle pas alors ça sert absolument à riiiiiiien de stresser pour! Et vlan.

Maaaaaaaaaaaardiiiiiiiiiiiii

Longue fin de semaine couronnée par un slap shot de balle orange pour hockey de rue directement sur ma mâchoire...

MÊME PAS MAL! Même pas mal, no, no, no...

Des fois...

On se ramasse devant quelqu'un qui demande de l'aide et on ne sait plus quoi dire. On sent tellement sa fatigue, on comprend tellement son désarroi que d'avoir des mots rassurants et vides, ça donne honte.

Alors, il faut juste écouter, reformuler, et tout lui rendre dans un beau petit paquet propre et lisse et essayer de ne plus y penser par la suite.

Essayer de ne plus y penser par la suite.

Granny panties rule.

Non, non et non.

- Non aux souliers blancs pointus avec des mini-talons. Say no to 1988, you are not Melanie Griffiths in "Working Girl".

- Encore plus non aux bottes blanches avec plein de replis de cuir. Eeeerk.

- Non, leggings are not pants.

- Non aux fausses lunettes à grosses montures hipster style. Si elles sont vraies, ça peut aller.

Ma fenêtre de bureau donne sur le couloir. Résultat? On en voit des vertes et des pas mûres.

De plus, de part mon style vestimentaire, je dois moi-même être la cible des railleries de mes collègues : je ne m'habille ni avec style, ni avec goût mais bien avec ce qui est propre et confortable et de plus, je me soupçonne de souffrir d'un brin de daltonisme puisque l'agencement des couleurs n'est pas mon fort. Bleu sur noir, j'adore.

Et en dernier : ne mettez pas de talons hauts si c'est pour vous promener pieds nus tout l'après midi sur les tapis crades du bureau.

Fuck yeah

Archivistique, baby!

D'ici deux ou trois ans, je devrais être à la maîtrise? Ouais, bon. Une chose à la fois...

Docilité et savoir-vivre

Ah oui? Mais que sont ces deux choses?

Docilité, dérivé de la politesse extrême qui consiste à ne pas oser couper la parole et donc, incidemment, à perdre l'idée qu'on voulait partager. Ou encore : se laisser remettre à sa place en ravalant sa fierté et en se disant que, de toute façon,  les autres ont sans doute raison puisqu'ils réussissent à affirmer haut et fort les choses qu'ils pensent. La docilité peut aussi créer l'effet "Presto", engendrant ainsi quelques malaises et froids : on veut tellement dire quelque chose, on ne veut tellement pas oublier son idée, qu'on coupe brusquement la parole pour imposer son sujet. Résultat : honte, malaise, remontrances et indifférence.

Savoir-vivre : ben, ça le dit, non?

La négativité

Je me suis écoutée parler dans une soirée et je n'ai pas aimé ce que j'ai entendu. Quand on se targue de ne pas aimer les personnes négatives, il serait peut-être important d'essayer de ne pas en être une, non?

Alors aujourd'hui, on voit le verre à moitié plein, on continue à écouter de la happy music et on se laisse envahir par les pensées positives. - Pèse tes mots avant de parler, ne sois pas si impulsive, si pressée de répondre - .

Surtout, faut faire ce qui nous tente. Ce qui me tente ce soir, c'est le musée. Personne d'autre n'est dispo? Qu'à cela ne tienne, pas besoin de parler devant les belles choses.

De toute façon, un musée, ça se visite seul. Il faut pouvoir bien absorber et laisser reposer avant d'en discuter. J'aime les musées, j'aime être seule au musée, dans le silence feutré.

La solitude s'apprivoise. D'ailleurs, solitude a une connotation tellement négative. Disons plutôt que la liberté s'apprivoise.

14 février 2007...

...ou le jour où mon diplôme de baccalauréat es Arts en histoire de l'art m'a été décerné.

Il est arrivé hier... par la poste... ... à ma nouvelle adresse.

J'étais où ces trois dernières années? Certainement pas en histoire de l'art.

C'est un signe, vous croyez? Ou seulement de la magie?

Ironiquement, le 14 février 2007, je vivais avec un gars qui ne voulait pas fêter la St-Valentin ou quoique ce soit parce que c'était commercial. Accordé.

Ironiquement, je ne suis pas allée à ma remise de diplôme et j'ai encore moins dit à mes parents que collation des grades il y avait parce que le 14 février 2007 (et un peu avant et un peu après), j'étais en train de péter ma coche solide, solide. En fait, il a fallu attendre le 8 mai 2007 pour que le bouchon saute vraiment.

Je ne me rappelle pas grand chose de mai à août 2007. Je me rappelle des gens qui m'entouraient, je me rappelle où je vivais, de ce qui m'a rendue malade mais je n'arrive pas à me rappeler ce que je faisais de mes journées, où j'allais, etc. Trois mois où fixer un mur ou un paysage ne faisait plus aucune différence. On me disait qu'il fallait manger, je mangeais. On me disait qu'il fallait sortir, je sortais. On me disait qu'il fallait dormir... ça, j'en étais incapable.

Je revois aussi cette scène de rupture absurde, dans cette absurde cuisine de cet absurde et crotté petit appartement de la rue Châteaubriand : en larmes, au beau milieu de la cuisine, une poignée de spaghetti à la main, une cuillère dans l'autre à crier, crier, crier après quelqu'un qu'on aime tellement mais qu'on ne peut plus supporter. Je n'arriverai plus jamais à le supporter, ça fait trop mal d'être seule à deux.

Trois ans plus tard, tout va bien. Ça a un nom, il paraît : burn out et trouble anxieux.

N'aime pas le téléphone, ni même les communications en général. Est-ce qu'on peut appeler quelqu'un pour rien, juste pour jaser ou est-ce qu'il faut que ça soit intéressant?

Je passe mes journées au téléphone avec des inconnus qui rushent pour vivre. Téléphone = travail = écoute = ressources = ouf.

On voit le grand titre : « Psychose téléphonique - la tueuse aux ondes micro-ondes fait de nouvelles victimes »

Mouahahahah, c'est vraiment n'importe quoi mais J'ADORE les emails. Je vais rendre tout le monde fou avec les emails. Yeah.

La tranquilité d'esprit

Une semaine plus tard. Toute seule comme une grande dans mon nouvel appartement. C'est le matin, c'est la routine radio du matin : les nouvelles, la météo, du blabla.

Puis, soudain : « La nuit dernière, un incendie d'origine suspecte a éclaté dans un immeuble inhabité au coin des rues D'Orléans et Sainte-Catherine dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. C'est la deuxième fois en deux semaines que les pompiers se rendent à cette adresse. Le feu a pris naissance à l'arrière de l'immeuble, dans les hangars et quelques vingt personnes ont été évacuées. Le SPVM fera enquête.»

Hochelaga aura toujours une place chère dans mon coeur mais je suis bien contente de marcher jusqu'au métro Beaubien tous les matins sans avoir peur de mettre le pied sur une capote vide ou une seringue.

Je ne veux plus avoir la chienne quand un feu pogne, je ne veux plus de descentes à côté de chez moi, je ne veux plus me faire solliciter quand je rentre seule et tard. Enough, j'ai déjà donné. Et à mes détracteurs je répondrai : tant mieux pour vous si ça ne vous dérange pas. Moi, je suis trop sensible.

J'ai chaud, j'ai froid, j'ai chaud, j'ai froid. Oh, merde, j'ai mal au ventre. Aaaaah, c'est pour ça que je mange sans arrêt depuis une semaine...

Avis : si vous ne prenez pas la pilule et que votre coloc la prend, vous suivrez son rythme à cause des hormones volatiles...

Cependant, lorsque la colocation cesse, votre merveilleux cycle artificiel acquis au contact de la preneuse de pilules se détraque et vos règles reprennent leur cycle naturel... On prend quelques jours de retard, on sait que ça va inévitablement arriver mais on relègue ça loin, loin, loin, dans un coin de sa tête, comme si les règles n'allaient plus jamais venir nous embêter.

Résultat de cette insouciance et de cette envie de ne pas y penser? Vous vous ramassez au bureau un vendredi après-midi sans diva cup, sans serviette, sans tampon, sans advil, sans bouillotte et vous avez une réunion dans quinze minutes. Personne ne peut venir à votre secours parce que :

a) toutes les femmes fertiles du bureau sont absentes
b) toutes les femmes ménopausées sont présentes
c) les hommes n'y comprennent rien
Résultat : mal de ventre, mal de jambes, frissons et système D pour éviter toute tache suspecte.

J'vais aller faire un tour à la pharmacie, tiens.

Bon appétit ;-)

The box... vous pigez?

Fallait juste trouver quelque chose avec "boîte" dans le titre ou le nom du groupe. Dernier vendredi dans Hochelag' au son de musique des années 80.

(insérez mon nom ici) est une Goule

Sevrage clope et spm - watch out motherfuckers! I'm coming to get you! The Goule is back in town!

Irritabilité, tendance à bardasser un peu, à bougonner beaucoup et à brailler pour rien - mais vraiment pour rien - pendant des heures.

Voir message suivant pour comprendre état d'esprit totalement irrationnel et totalement chiant pour

1- moué
2- la coloc
3- les amis (ils sont pas cons ceux-là : ceux qui connaissent mon cycle se sauvent vite en ostie!)
4- les parents qui s'attendaient seulement à une petite jasette de dimanche soir (woupelaye!)

Parenthèse d'irritabilité :
(Je déteste que les gens parlent plus fort pour s'entendre quand il y a du vacarme autour. Le vacarme me rend agressive. Je déteste que tout le monde parle en même temps. Argh. Si vous parlez plus fort, le monde à côté va parler plus fort pour s'entendre et là, vous allez parler plus fort pour vous entendre et là les personnes à côté vont...!!!!!!! STOP. Pas besoin de parler fort. Chuuuuuut. Tout doux. Merci.)

Ah, comme j'ai envié votre après-midi au soleil, vous qui ne travailliez pas!!! Moi, je suis allée me coucher de mauvaise humeur, avec toute mon énergie vitale sucée par des vampires.

Brrrr, à l'ombre, sans bouger.

Again

Sunny afternoon, passé à l'ombre et au frette. You-pi.

Fucking headache. Fuck me.

Fuck, fuck, fuck, fuck, fuck, fuck, fucking job.

J'ai pas le temps, j'ai pas vraiment accès à Internet autant que je voudrais alors... pause.

De toute façon, j'ai rien à dire de vraiment passionnant pour le moment.

Et si j'ai quelque chose de passionnant à dire, je le dirai live à de vraies personnes.

Ouais.

Journalisme plus que douteux

En fait, ce n'est même pas du journalisme.

Une émission de télé qui fait la promotion de découvertes scientifiques une semaine puis qui, la semaine d'après, discute le fait que Michael Jackson est encore vivant me pue au nez.

Soyez conséquent M. Lévesque. Faites l'un ou faites l'autre, pas les deux. Le sensationnalisme vend, certes. Mais à quel prix?

J'espère sincèrement que ces nouvelles découvertes seront avérées. Seulement, tout le monde s'emballe et vous n'aidez en rien.

C'est pas toi, c'est moi.

Ce ne sont pas les lieux, c'est moi. Peu importe le lieu.

Faut se rendre passé le mois de mai. Passé le mois de mai, l'été sera là.

Envie de partir et de fracasser les vitres de l'aquarium.

Puisque...

... c'est comme ça, vous me trouverez roulée en boule, un verre de vin dans une main et une clope dans l'autre, enroulée dans une couverture, les pieds sur une chaise, le cul sur une autre, sur mon balcon, dans l'odeur de houblon d'Hochelag'.

Peut-être avec la radio, peut-être avec la télé, mais peut-être aussi avec le silence, à écouter les chats de ruelle se conter fleurette.

Sur une chaise à faire le vide et à penser à l'interminable demain dans l'aquarium.

Prendre le temps, sans colère...

Parce que la colère, ça fait faire des crises cardiaques, oui, oui.

On prend une grand respiration et on essaie de vivre le moment présent. Mercredi qui n'est plus déjà.

Tranquille et inattendu. Deux boîtes de plus.

J'suis le boxeur des lilas... Des p'tites boîtes, des p'tites boîtes, toujours des p'tites boîtes...

Trois, quaaaat'

C'est si vain tout ça.

Encore à la recherche de musique - ça tourne à vide sans nouveauté dans les oreilles.

Boîtes, boîtes, boîtes, boîtes.

Ménage, ménage, ménage, ménage.

Beurk, beurk, beurk, beurk.

Boîtes, boîtes, boîtes, boîtes.

And the beat goes on...

Horoscrap

« Amour : il semble que vous preniez du recul en ce moment afin de sauter plus haut et plus loin dans votre relation amoureuse.

Argent : au travail ou dans le cadre d'un projet, le moment d'agir se présentera bientôt, et vous le saisirez sans vous faire prier»

Ben quin!

Amour : la seule relation amoureuse que j'entretenais était avec mon ordi et internet et mon ordi a décidé de ne plus participer en ne démarrant plus. Yes sir.

Argent : wow, c'est palpitant et... flou.

Bon, donc...

À tous les gens à qui j'envoie des messages expéditifs, je m'excuse. Parce qu'une fois de temps en temps, j'ai le droit de retomber dans le vice de l'excuse. Bon, c'est pas un vice mais entoucas.

J'espère n'avoir choqué personne. Je me pose sûrement trop de questions sur ce que pensent les gens, ça me rendra folle.

Peut-être que, peut-être que... AAAAAAAAAAAAH. Chut, chut, chut!!!!!

I went home today and it was very nice. Chomedey was the same. Chomedey and Cartierville felt like home again. Comme si je n'étais jamais partie.

Chomedey, juste de l'autre côté de la rivière. Là où on ne met jamais les pieds à moins que ça ne soit absolument nécessaire.

Des hasards de la vie

La toile, un réseau virtuel où connaissances réelles se mêlent à connaissances sans attache aucune.

Aujourd'hui, j'ai croisé un parfait inconnu dont je connais le travail et nous nous sommes reconnus dans la rue, sans jamais nous être rencontrés auparavant...

D'un air un peu surpris, nous nous dévisageâmes, nous sourîmes puis passâmes nos chemins pour reprendre le cours de nos vies respectives.

Parenthèse.

dimanche comme si demain n'était pas lundi, lundi.

Après trois jours au soleil, j'ai envie de me refaire une garde-robe. Dans mes propres trucs. Hop! On change le linge de l'hiver pour celui de l'été. Penser à aller chercher des boîtes. Tout classer dans les boîtes. Étiqueter, numéroter, toute le kit. Appeler les déménageurs. Voir ce que je garde comme meubles. Je vais peut-être laisser partir quelques livres, des revues. En envoyer quelques-uns chez les parents.

Ce doux parfum de chantage émotif

Ou le silence pesant des parents quand on leur annonce qu'on n'ira pas au chalet pour Pâques...

La suite

Mon amie d'enfance, Stéphanie, a accouché jeudi dernier, le 25 mars.

Ça fait une belle suite des choses. Tranquillement, on s'efface pour laisser la place à des choses plus heureuses, à une petite fille bien en santé.

Les névroses reviendront l'an prochain, je les garderai peut-être pour moi puisque la vie continue.

Plante araignée : revenue à la vie! Les dracaenas se portent bien et l'aloès suit son train. L'asparagus végète et c'est très bien. Le philodendron... éternel recommencement.

"Just as you are"

La phrase clé romantico-bonbon. "I like you, just as you are"

Mais quand on ne s'aime pas, c'est difficile de trouver quelqu'un qui aimera aimer quelqu'un qui ne s'aime pas, non?

Je ne crois pas qu'on puisse aimer quelqu'un qui ne s'aime pas. De plus, si on ne s'aime pas soi-même, on ne peut pas aimer en retour. On peut croire, envahir, étouffer mais pas respecter. Sans respect, pas d'amour.

Ce mot se vide de tout sens avec le temps. L'amour. C'est quoi? Les papillons? Le manque physique et psychologique? Une belle invention, oui.
Qu'est-ce qui fait qu'on se sent attiré par quelqu'un - physiquement ou intellectuellement?

Sourire en coin, main passée dans les cheveux, parfum au creux du cou, regard complice.

J'ai mal aux dents et je n'ai rien de tout ça. C'est un jeu lassant à la longue.

Question

« Mais pourquoi ça me fait ÇA ??? »

C'est fou.

C'est irrationnel, tout simplement.

vdm?

Samedi : beaucoup trop fumé de cigarettes.

Dimanche midi : été élève de yoga vraiment lâche.

Dimanche après-midi : corvée de promenade des animaux domestiques sous neige mouillée mars. Répété trois fois dans la soirée.

Dimanche soir : brosse à dents oubliée

Dimanche nuit : 3 heures du matin, on ramasse du caca mou de chien nerveux dans le salon de ses parents partis faire la fiesta à Qc city.

Lundi matin : cafetière en panne et autobus accordéon.

Jeudi : 27 ans et encore un déménagement?

Stats en chute libre. Moins de trafic, c'est pas si mal. Ça veut dire que je vois plus de gens.

On y prend goût! On ressent le besoin de le refaire pour se sentir bien. Ouais.

Deux petites choses qui font la différence...

You bloody...

Juste un souvenir.



C'est la toune qui refait surface quand on remonte dans Côte-des-Neiges, quand on pense y retourner pour étudier.

6 ans plus tard. Ça fera 6 ans dans 6 jours et certains jours, ça fait presque aussi mal que cette époque. Ce jour-là est flou mais les semaines l'entourant sont claires, cinglantes, lumineuses comme une migraine, comme un grand vide.

Quatrième étage d'une bibliothèque, cette toune en boucle dans les oreilles et des larmes qui coulent sur le post-impressionnisme.

Le prototype du stressé silencieux.

Celle-là, on me la sort au moins une fois par semaine :
« C'est drôle, quand on ne te connait pas, on a l'impression que t'es super calme, très zen ».

J'suis stressée de la vie, man que je suis stressée de la vie. Et en plus, de stresser, ça changera rien, ça peut juste handicaper. Zéro performante sous stress - surtout au printemps. À l'automne, amenez-en du stress, c'est cool, il fait frais, ça bouge. Mais au printemps. Oh god, si on me laissait me rouler en boule et disparaître, ça irait très bien. Mais non, la vie continue même si on stresse alors il faut apprendre à le gérer ce petit snoro de stress.

Merci natation, merci yoga, merci millions de tisanes et grandes marches lentes.

Morale de cette histoire : c'est pas bon stresser pour rien. Et mon rien, c'est encore déménager, c'est appliquer à la maîtrise ou autre, c'est chercher du boulot, c'est supporter le boulot, supporter la maladie.

J'admire les intervenants. Une collègue me disait qu'il faut se blinder, écouter mais se protéger, se respecter. Je suis une éponge. C'est pas un super blindage, l'hypersensibilité.

La bulle a éclaté. Je sais que je suis anxieuse à mort. C'est ça le plus drôle dans la situation : complètement hyper mais en étant consciente de l'état dans lequel je suis, je sais maintenant que je peux me calmer. Ça ne rend pas la situation nécessairement plus facile. Les crises sont tout aussi fréquentes mais elles durent moins longtemps, elles sont maîtrisées, calmées, raisonnées.

Printemps, toujours difficile. Je sais pourquoi mais ça, je le garde pour moi.

Must make a choice. Should I move again?

Bon, on respire. On va le savoir samedi.

Après, il faudra aviser la coop. C'est ça qui me stresse.

Relaxe. Le rush est presque fini. 

chalet

Je n'ai plus envie d'écrire parce que ça occupe mes journées de travail.

Je n'aime pas mes repères actuels, j'ai besoin de savoir qui je suis avant de pouvoir le dire.

Il y a de belles choses à voir. Vive les yeux.

Entendu à la radio

«Un tatwin, c'est un tawin de Toronto, c'est pour ça qu'il y a un t.»

Merci, Radio-Canada.

Citation célèbre - ter

« Tout à fait ton genre - mais propre. Ça fait changement »

Merci oreilles de capter ces petits bijoux.

Citation célèbre

"Ouin, je sais pas trop si c'est une bonne idée de me baigner
- Pourquoi?
- Ben, mon bikini...yé pas fait...
- C'est pas grave ça! Le mien non plus.
- Oui mais mon bikini, il a un peu l'air d'une barbe des années 70."

Back in town

Avec un grand bol d'air en poche. Quelques promenades, de la neige mouillée, des feux et surtout : dormir sans le bruit de la ville et des machines. 

stop

Un air de famille

Comme s'il fallait se lever à l'aube demain pour aller au ski.

Comme si on allait patiner sur le lac.

Comme si on allait au cinéma ou au musée .

Semaine de relâche. 

Commencer les vacances en famille. Le clou de la soirée? Tarte à la framboise... Joli clin d'oeil.

tip

L'huile d'argan nourrit et renforce les ongles tout en hydratant les cuticules.

J'suis décriss. Je vire folle à force de vivre à l'intérieur. Temps de merde, ya même pas d'hiver. J'ai le goût de faire des t-shirts, pas de coordonner des activités.

Ma mère avait un carnet d'adresses avec des reproductions de vitraux de Tiffany & co. Maintenant le mien, il a de grosses fleurs rouges sur un fond noir. Avec une lanière aimantée pour le fermer.

L'automne passé, je me suis sauvée à Québec. J'ai bouquiné, acheté de petits trucs mais surtout, j'ai marché sous le gros soleil de septembre. Je suis rentrée en train, j'avais le temps.

Samedi prochain, je vais aller me promener pour prendre des photos du quartier. Avoir le temps.

Du lendemain de brosse

...ou comment se faire donner des conseils pour soigner la gueule de bois par le caissier pré-pubère de l'épicerie. Je pense que je faisais peur et je n'étais surtout pas dans le mood de faire le chit chat du dimanche matin. Il m'a demandé si ça allait bien et j'ai dit : «Si je te réponds que non, ça te va?» Le pauvre!

En plus, il paraît que je voulais aller finir la soirée au Balattou. Je m'en rappelle plus ou moins.

oh boy. Au moins, la marche du retour a fait du bien.

Éclater en sanglots

Pour aller au chalet, je mets dans ma valise...

Stay Loose - Belle and Sebastian
Acapulco - Bernard Adamus
We're going to be friends - The White Stripes
Two Step - Dave Matthews Band
Water Lily - Guillaume Arsenault
Amssétou - M
Les moments parfaits - Jean Leloup
L'élixir - M
Breathe Me - Sia
Let you down - Dave Matthews Band
La Catherine - Les cowboys fringants
Recommencer - Jean Leloup

J'ai hâââââte

Recevoir à souper

Cherche idées de recette... braisé? Hmmm, haricots et tomates... avec des oignons et du vinaigre balsamique!

Dessert? Hum, tarte tatin?

bading badang

Ça, c'est le bruit de la rechute - sous tous les angles possibles et imaginables.

Avec les vacances, on recommence à tout arrêter.

Plus qu'une semaine - 5 jours ouvrables.

Le pire de l'hiver, même sans neige et sans redoux.

Les jeux olympiques commencent ce soir. Calgary 88 avec les verres Petro-Canada. C'était toujours excitant quand mon père s'arrêtait pour gazer parce qu'on savait pas ce qu'on allait avoir!

Dans tout bon chalet, il y a de la vaisselle Texaco. Blanche avec un contour de fleurs noires. L'intérieur des tasses blanches, est noir! J'aime bien le bicolore.

Acheter : paire de patins et raquettes, pour le chalet.

Catharsis

Ménage du bureau - je vous laisse imaginer à quoi ça peut ressembler.

TGIF

Have you ever felt like shit? Probably.

Have you ever felt like shit and still wanted/needed to see people at the same time? Welcome to my life.

Hochelaga is too fucking far.

Hochelaga is too fucking poor.

Hochelaga is too fucking sad.

Hate February - worst month EVER. With or without snow; it's all the same : it sucks.

Happy friday!

Mépris II

Pour celui qui parle plus fort que tout le monde dans le bus le matin et qui considère les symptômes comme étant le problème.

«Il n'y a pas de proxénétisme ici. Ce qu'on voit beaucoup par contre, ce sont les maris, les pères, les frères qui envoient la femme ou les filles dans la rue.»

Euh, c'est pas parce que ça reste dans la famille que c'est pas du proxénétisme...

Et les voitures de luxe qui rôdent au coin des rues - toujours les mêmes, elles n'appartiennent sûrement pas aux vendeurs de drogue ou de pimps. Non, non, elles sont la propriété d'honnêtes citoyens qui ont réussi et qui décident de montrer leur argent, leur puissance dans un des quartier les plus pauvres de la ville.

Et toi, t'es un gars. Si t'avais à être sur le trottoir, ça serait entre Papineau pis St-Hubert, pas juste en bas de chez vous quand tes enfants s'en vont à l'école.

Hochelaga le matin. Minijupe au coin de la rue, même si le mercure est redescendu.

J'ai la haine de ceux qui parlent à travers leur chapeau. J'suis tannée, ça fait mal de voir ça.

Simone Maxime

Est née cette nuit. Un bébé de 9 livres.

Salut toi!

Overflow

Juste ça. Vivement les vacances.

Cuisine ordinairement bleu-vert

Vacances

4 jours en ville, 4 jours au chalet.

Économique.

Objet trouvé

Pot de tzaziki qui prenait le frais dans le frigo depuis... septembre 2009.

Hummus : n'égale pas encore les maîtres

Soupe tonkinoise : non plus.

Mais c'est mangeable quand même.

Mercrediiiiiiiiiiii

Se faire dire d'apprendre à dire ce qu'on pense. Ok, facile.

Ouin. Me semble que ça a été dit déjà, non? Probablement.

Faut juste continuer alors - juste trouver le juste milieu.

Faque... just shut the fuck up pour le moment (ton sec mais enjoué).

Survivre aux textes envoyés en retard, pas corrigés, intraduisibles, etc. et ensuite dormir, dormir, dormir.

Autre affaire :

Celui qui met toujours le doigt sur le bobo right away, RIGHT AWAY est rassurant et chiant à la fois. Comme tu ne viens pas ici , ce sera dit. Un jour, il va falloir te sortir du lit et aller se promener comme avant.

Petite peste.

Soundtrack : La chanson de Prévert et Inside and Out.

Bulle gluante quétaine pour ignorer les alentours

Mais aussi : fruit du hasard du shuffle master.

Fouet

Se sent pas fine. Elle travaille sur "essayer de ne pas trop donner d'importance aux choses extérieures et incontrôlables" mais, comme on dit : «Chassez le naturel, il revient au galop».

Donc, air bête, messages stressés, travail tard dans environnement vraiment laid.

J'ai promis d'arrêter de m'excuser pour rien mais quand il faut que je m'excuse pour vrai, ben je sais plus comment le faire. Sti. Donc, euh, ben je voulais pas être bête ou brusque ou chialeuse? On dit que c'est un malentendu malheureux, ok?

Conflits d'horaires - les mails, ça a toujours une espèce de ton pas tout à fait juste.

Dans un français impeccable - 2

«Il a bypassé le lead»

Oh boy.

Absurdité

Ce qui a failli devenir un statut facebook :

"Mjo se trempe le pois chiche"

Après réflexion, je me suis dit que ça pouvait porter à confusion même si tout ce que je veux vraiment, c'est faire du hummus.

Mantra

La tisane d'ortie est bonne pour mes articultations, la tisane d'ortie est bonne pour mes articulations, la tisane d'ortie est bonne pour mes articulations, la tisane d'ortie est bonne pour mes articulations...

Mais ça goûte pas bon, surtout pas un litre par jour.

En attendant, j'ai mal au genou et à la hanche parce que février est sans doute le mois le plus humide de l'année. Comme une petite vieille.

Leçon / morale : apprendre à ne plus dormir sur son côté droit. Apprendre à dormir sur le dos, aller voir l'orthopédiste et porter le truc de marde pour maintenir le genou en place.

Partout, en boucle, tout le temps

Eh man, Amen.

Le messie est arrivé. C'est le carré blanc de chez Arhoma...

Wow, je ne pensais jamais dire ça d'un pain mais woooooow. Pour 1,50 seulement (me semble?) raaaaah. Les sandwiches du dimanche soir ne seront plus jamais source de déprime.

Pensée impure

Pensée : engager quelqu'un juste pour laver les planchers...

C'est chiant, laver les planchers.

Dans un français impeccable

«Woooooh, check le jump!»

... ouais.

Rituel famille

Du soleil, la porte patio. Planchers de bois clair et toujours ces murs jaunes. Rideaux fleuris, un coussin pour le chien. La table de laminé blanc et ses coussins verts.

Des places assignées; les femmes dos à la cuisine, les hommes tout ailleurs. La petite télé, toujours au U 17. Toujours prête à couper les conversations.

Une place vide pour l'invité, pour le sixième qui n'est jamais venu.

Rituel ratine

Peignoir blanc, peignoir jaune. Pyjamas de flanelle. Vaisselle crème qui vole en éclat de temps en temps, maladresse.

Cuisine jaune, plancher ocre, armoires blanches.

Le café refroidit, se réchauffe au micro-onde, devient plus fort. Ça grimace, les yeux croutés de sommeil, ça soupire parce qu'il faut bouger.

Longtemps. Cendrier plein, journaux ouverts, lait tiède dans le bol vide.

Le monde à l'envers

Ou comment égarer un téléphone dans un quatre et demi...

Accès à Internet mais téléphone introuvable parce que sonnerie à off.

Fuck yeah.

Conséquence...

de trois heures de sommeil plutôt que huit, la toune qui me tourne dans la tête depuis ce matin :



Avec ça, je nous vois, ma mère et moi chanter à tue-tête dans la petite cuisine jaune de la rue Favreau. Priceless. Juste avant la frénésie Francis Cabrel. Oh boy.

Une guerrière

Tandis que ses comparses sont probablement encore au lit pour cause de
1- en vacances donc pas besoin de se lever;
2- travaille de la maison donc pas besoin de se lever;
3- intoxication alimentaire suite à soirée d'anniversaire

mjo, telle une guerrière amazone (à deux seins), monte la garde au bureau.

Elle tient à remercier le dude ou la dudette qui a eu l'idée de moudre du café et de verser de l'eau chaude dessus. Ce gars-là (ou cette fille-là) est un DIEU.

3h22

"Eille, la belle! Ça te tentes-tu de monter?
- Décalisse ou j'appelle la police"

3h22 ou rentrer chez soi le mercredi soir trop proche de Ste-Cath. J'aime pas la police mais c'est plutôt dissuasif.

Salam Aleykoum

Monthly misery qui commence en plein milieu de la nuit.

Encore des rêves pas possibles. Pas possibles et pas responsables mais plutôt cools, ces rêves. Mmmmmmmmh.

Et la bière donne irrémédiablement mal au cœur, ce qui n'arrange nullement les choses. C'est peut-être à cause du cheez wiz aussi. Mais chuuut, faut pas le dire trop fort qu'on a mangé ça. Ça pèse lourd sur la conscience et l'estomac.

Nombril de semaine, gang.

Eeeeerh, quelle horreur

Je cherchais également le clip de Madonne mais n'étais pas assez patiente pour y passer trois heures alors, tant pis. Vous voyez ce qu'ils ont fait d'un film culte? Une horreur sans nom et probablement sans goût non plus.

Mais où s'en va le monde? Où s'en va le mooooonde? On s'inspire d'un film avec Marylin Monroe pour vendre du yogourt au sucre et à la gélatine?? I mean, c'est même pas bon!!!! Ni l'annonce, ni le yogourt, on s'entend. Arg. J'ai des envies de meurtre à chaque fois. À CHAQUE FOIS. ENVIES DE MEURTRE.

Oui. Fin de la montée de lait. Je vous laisse être juge de la déconfiture culturelle de notre civilisation, si civilisation il y a. AH. AH. ARG.

Dépendante affective

À bien des niveaux, à TOUS les niveaux.

Mais ça se soigne, hein?

Envie de me gâter même si j'ai pas traître sou. C'est le premier, c'est le jour du loyer.

Les comptes sont payés.

Ma chambre est due pour une grande grande grande remise à neuf.

Envie de repeindre, envie de poser une lampe dans la cuisine, envie de changer les ampoules. Non, correction : besoin de changer les ampoules.

Envie de changer les meubles de place.

Ici, je fume des cigarettes en cachette.

Prendre une grande respiration

Zen.

Journée bien remplie.

Arguments vieux d'un an.

Too much for me right now.

Ne pas céder à la colère parce que c'est pas beau quand je suis en colère. Ne pas céder au chantage parce que justement, c'est du chantage. Prendre son mal en patience et respirer.

Respirer.

Il neige un peu, c'est beau.

Pfffft

Une tablette qui tombe du mur, ça fait beaucoup de bruit.

À matin, une couette de rat - en fait, une tresse pas défaite depuis deux jours dans le bas du dégradé.

De vieux mots croisés partout autour du lit défait et un roman policier poche qui tourne en rond trop longtemps. Les histoires de petites filles qui se tripotent parce que leur mère a été violée et noyée, vous pouvez vous les garder.

Une punaise dans le pied.

Fait freaking beau - pas besoin de sortir - autarcie aujourd'hui. Ô tare, scie!

Une punaise dans le talon, ça commence bien la fin de semaine.

Tourner de l'oeil, ça pourrait vous arriver

Hier soir : soirée bien arrosée pour le retour des enfants prodigues. - je tiens d'ailleurs à m'excuser personnellement pour le bordel dans le salon??

Quelqu'un a dit "Ça fait du bien de rentrer chez les parents". Indeed. Ah ah.

Sauf que...

Ce matin, rendez-vous chez le doc avant d'aller au boulot...

Examen de routine, référence chez un dermato pour les grains de beauté, prises de sang.

Je suis une guerrière, j'ai déjà eu les bras perfusés à droite et à gauche il y a quelques années à cause d'un séjour à l'hôpital suite à une attaque de streptocoque et je m'en étais bien tirée - si on ne mentionne pas le fait qu'une fois les trucs retirés de mes bras j'avais l'air d'une junkie...

Bref, le gars me pompe 4 tubes de sang, tout va bien, me fait ma prescription, tout va bien, me dit que c'est bien de ne plus fumer (ahem), me renvoie dans la nature en me disant que j'ai l'air bien portante. Tout va bien.

Je repars à pied, sous le soleil vraiment frette de janvier, direction : le bureau. Beau soleil, bonne humeur, bonne musique. "T'as un bon karma" me dit une itinérante. Niiiice.

Je marche lentement, je respire, je profite de ce petit 15 minutes avant d'aller m'asseoir dans mon aquarium. J'ai un peu mal au bras, c'est normal, j'ai la veine sensible, ahah...

Arrivée au bureau : "Bonjour, bonjour, j'ai du courrier? Merci. Il y a eu des appels? Elle va rappeler? Ok, à tantôt..."

Café plus pomme, tout va bien. Courriels et café, tout va bien. Lunch, tout va bien. C'est l'heure d'aller chercher le café d'aprem, tout ne va plus bien...

Je me lève, je me rassieds, tout est noir. Pouf. Avez-vous déjà senti vos yeux se révulser? Pas cool. Avez-vous déjà senti votre corps devenir comme une guenille? Pas cool.

Résultat : retour à la maison en taxi, direction le lit, avec un litre de Pepsi, pour le sucre.

À l'avenir, je pourrai dire : "Eille, je pense que je suis tombée dans les pommes en revenant de chez le gynéco!"

Niiiiiice.

Pour chasser la tempête, pour marcher jusqu'à la maison.

Besoin de se laisser porter par une guitare.

Il neige

Une fille dans la tempête. Musique assourdissante dans les oreilles. Marche, marche puis bus, jusqu'en bas de la côte...

Pas d'ombre familière ce soir, ça faisait longtemps et ça fait du bien de vous retrouver.

Sevrage

Tout comme la cigarette, Internet est quelque chose dont on peut se passer.

Ce n'est pas en restant derrière un écran que la vie se fera. T'es gênée, pas très sociable? Pas grave. T'es comme ça, ya bien quelqu'un pour trouver ça sympathique.

Donc :

1- Cesse de t'apitoyer - t'es déprimée - , tout le monde est déprimé de temps en temps, prend-toi en main. Pis si t'as envie de pleurer, ben pleure. Si ça peut te faire du bien, c'est pas pire que de virer une brosse. Mais, par pitié, arrête ton petit cirque de passive-agressive "personne m'aime".

2- Ouvre les yeux et garde-les bien ouverts. Ouvre tes oreilles aussi et respire, respire, respire.

3- Assume tes vacances toute seule, profites-en pour faire des rencontres et surtout, arrête de penser pour les autres avant même qu'ils n'ouvrent la bouche. Pis ce qu'ils pensent, si tu ne le sais pas ça ne peut pas faire de mal et surtout, ce qu'ils pensent, peut-être que ça ne vaut même pas la peine de s'y arrêter.

4- Continue à marcher. Marche, marche, marche à en avoir mal aux genoux si ça peut le changer de place, ce mal.

Stop

Là, tu te lèves pis tu vas travailler. Pis que je te revoies pas la face ici aujourd'hui.

Ce matin à 7 heures : deux costauds ont investi la salle de bain. Résultat : du bang, bang, bang, bang à tue-tête. Les petites tuiles de céramiques volent partout et la toilette est... dans le couloir.

"C'est pourri, pourri, pourri, ma p'tite dame".

Bon, eeeeh, ben je vais revenir ce soir et la toilette sera à sa place?

Sinon, on cherche endroit où faire nos ablutions...

Maudit hiver

Maudit hiver vide.

On the bright side :

- nouveau plancher
- nouveau plafond.

Fiou.

Qui? Moi?

- Et t'es qui, toi?
- Bah, personne de plus que toi, non?
- Je ne te demande pas qui je suis...
- Mais, justement, t'es qui?
- Pas toi, entoucas.

Honte

6. Sentiment de gêne éprouvé par scrupule de conscience, timidité, modestie, crainte du ridicule, etc.

Pregnantation

Les paris sont ouverts.

On dirait pas que c'est l'hiver...
Grande respiration, journée de pluie
Pas sain, donnez-lui un coeur de glace.

J'aimerais bien qu'elle s'en foute,
Ça nous donnerait un break.

Pleure un bon coup, chère.
C'est vain mais ça fait du bien.

Les images suivantes sont une gracieuseté de Wordans - chez qui je fais imprimer mes trucs. Ce sont les premiers que je fais alors aucune espèce d'idée de ce que ça aura l'air en vrai... on se croise les doigts.

Pour Tomtom

Le premiiiiiiiiiiier!!!! Il arrivera dans une semaine environ, avec un sac itou !!

Me peux puuuuuuu!

Un vendredi bien investi. Un vendredi pas de vie, mais un vendredi bien investi.

Les ponques

C'est pas du gâteau! (voir ponque en espagnol)...

Les punks sont nos amis. Surtout dans un bus bondé le matin, surtout pour leur idée de ce qu'est la convention sociale. Ça fait du bien de voir deux manteaux cloutés qui sentent la clope et le fond de tonne discuter tout naturellement de leurs "problèmes informatiques". Ça vous décoince le veston-cravate qui sort de son nouveau condo.

" Man, mon ordi, yé mort.
- Ben là, comment tu fais?
- Pour me crosser?
- Ouais
- C'est pus pareil. J'te jure, j'ai beau me crosser en pensant à des chums de fille, c'est pas pareil.
- Wow, pauv' toi."

and so on, and so on...

Tricheuse

T'as fumé au moins 7 cigarettes depuis dimanche dernier. C'est MAL.

Dude, I'm just your average ninja.

I like my coffee with just a little bit of milk and I prefer to wear skirts instead of pants.

Singapour dans votre assiette

Un coup de tête, une tentative, une réussite.

"Mais qu'est-ce qu'il y a dans les nouilles Singapour?...hum, des poivrons, des oignons, du poulet, des crevettes, du curry et du piment, pour le piquant..." De mémoire...

It's a winner!

Faites revenir le poulet coupé et l'oignon en lamelles dans un wok chaud, ajoutez un peu de curry.
Pendant que vous faites chauffer l'eau de vos vermicelles, ajoutez le poivron et les crevettes au poulet pour les réchauffer et encore un peu de curry. Lorsque l'eau boue, retirez la casserole du feu et laissez-y les vermicelles environ trois minutes. Égouttez-les bien.

Videz le wok de son contenu pour y déposer les nouilles en ajoutant du... curry, ben oui! Ensuite, remettez le poulet et les légumes et mélangez bien. Ajustez l'assaisonnement et servez, mmmmmh!

MAGIE!

Vos nouilles Singapour sont aussi bonnes et pas mal moins chères qu'au resto!

Shazammmm!

* Mise à jour : il y a du porc aussi, en tous petits morceaux. Damn!

Traverser René-Lévesque en courant

Ai foncé dans quelqu'un. Il a souri, j'ai souri, dans le genre : "Je sais t'es qui " que je me suis dit, "Tu sais qui je suis" qu'il s'est dit. On a continué sur nos chemins respectifs. Moi montant, lui descendant.

Il s'est retourné, m'a rattrapée, m'a parlé mais je n'ai pas entendu. Tap, tap, sur l'épaule. Je lis sur ses lèvres: "Enlève tes écouteurs". C'est fait. "Pleure pas", qu'il me dit. "La vie est trop courte et le quartier chinois trop petit pour davantage de pluie."

Statement

Gilles Duceppe, PAS CAPABLE. C'est viscéral, pas partisan.

Je pense que c'est sa face, mais surtout sa voix de chèvre indignée, ou quelque chose comme ça.

Entendre Gilles Duceppe faire une montée de lait à la radio le matin, gna gna gna, c'est juste... trop.

L'histoire du doigt qui ne plie pas

C'est un secret!

Et pis aussi :

Anecdote ou fiction, c'est à voir.

Jeune fille amoureuse, de disons, 19 ans, veut que son amoureux, de, euh, mettons 22 ans, lui apprenne à jouer de la guitare. La nymphomanie n'empêche pas la mélomanie. Ben oui, à cet âge-là, c'est pas tenable.

Dooonc, amoureux transi aux yeux de bambi propose à sa douce de lui monter ses cordes...

...

...

...

...

...

Ben le tata, il a pas pensé au handicap de sa tendre moitié pis les cordes, il les a montées en droitier.

Fin des leçons de guitare et séparation déchirante des tourtereaux. Snif. Elle n'était pas Linda, il n'était pas Paul. Paul aurait eu cette délicate attention, oui.

Que ce monde est tragique. J'vous jure, ça brise des ménage!

À gauche toute

Proposition : insurrection des gauchers.

«MAIS POURQUOIIIIIIII ?» direz-vous...

Parce que dans la vie, les familles normales, contrairement à la mienne, ne sont pas composées majoritairement de gauchers et que toutes les choses suivantes sont VRAIMENT CHIANTES :

- les épluches légume (raaaaaaaaaaah)
- les couteaux (ou comment j'ai démoli 34 000 pains depuis ma plus tendre enfance)
- les ciseaux (vous essaierez de trouver des ciseaux de gaucher pas pour les enfants!)
- les poignées de main (ça fait toujours une petite main pincée et shakée maladroitement)
- les sacoches (ben oui, le zipper est du mauvais bord!!)
- les bises (je manque de frencher quelqu'un à tout coup)
- la configuration des bureaux où le téléphone est TOUJOURS à gauche (oubliez ça, répondre au téléphone en ne lâchant pas votre crayon)
- les souris d'ordis
- les manettes de jeux vidéo.

Les gauchers sont poches aux jeux vidéos parce que leur main gauche est pognée à faire "en avant, en arrière, en avant, en arrière" TOUT le temps tandis que la main droite doit se démerder pour faire tous les agencements de pitons de fou. Bon, ok, peut-être pas les manettes de jeux vidéo c'est peut-être extrême.

Avez-vous déjà vu un appareil photo avec tous les pitons, les réglages et le déclencheur à gauche? NON. Et si ça existe, ça doit coûter vraiment cher. 

Une chose bien : aller chez ses parents là où tout est gaucher friendly.  Ce sont les droitiers qui se font chier là-bas.  Ils sont minoritaires, quin!

Beware, right handed people, a revolution is about to take place! Ok, peut-être pas non plus. Je suis un animal domestiqué (parfois).

Cela étant dit, je m'arrête pour constater ceci : 

Ratio recyclage : 3 bouteilles de vin pour une pinte de lait. Capitaine, on va peut-être manquer de calcium...

une pose et une pause

La pose : main droite sur la hanche et main gauche qui twiste mèche de cheveux tombée de la couette.

Vacances - sans solde - du 22 au 26 février 2010.  Oh. Oui.
Une semaine au chalet, à jouer à la squaw toute seule et me battre pour ma survie parmi les steppes sauvages et austères des Hautes-Laurentides? (i.e : aller au chalet et être gras-dure pendant une semaine avec une pile de livres et de la musique.)

Ou bien une virée à Chicago (peut-être pas à cause du vent...) ou bien à Boston ou New-York dans le genre "Cadeau de fête pas mal en avance" pour aller courir le graffiti et autres Wonders of the Americas?

Ou juste en profiter pour faire plein de sacs et de t-shirts... en cherchant quoi faire pour vrai de mes 10 doigts (9 en fait parce qu'il y en a un qui ne plie pas mais ça, c'est une autre histoire).


Soupape professionnelle :

Comment une personne que vous avez rencontré au moins 10 fois ne peut pas se rappeler de votre nom et encore pire, de votre existence? Ça arrive TOUT LE TEMPS ! Ok, souvent...

C'est la théorie de la transparence : si on y croit assez fort, on devient réellement invisible à certains moments.

Morale de cette histoire : toujours attendre que la personne qui ne vous reconnaît pas fasse les premiers pas. Vous pourrez ainsi éviter un malaise dû à votre trop bonne mémoire des lieux et des visages.

Le dilemme du travail... tic tac. Demain matin, on négocie une semaine de vacances et les conditions. Je ne suis plus en train de boucler mes dossiers, j'en reprend d'autres. Il faut toffer jusqu'à l'été!

Une semaine de vacances! Ce qui veut dire qu'il faut finir les bulletins le 19 février... pfffft. Ça commence demain : un mois pour tout monter.

Deuxième affiche terminée - il ne reste qu'à la traduire. Plutôt chouette pour du Publisher...

Aussi : albums photo à remonter. Viiiiieilles photos, vieux albums. Tout craque et déborde de poussière.

Mais tout ça, c'est pour demain!

Sacola ou bolsa mais pas vraiment

Un tantôt tout gelé en rentrant. Dans le parc mi jaune, mi bleu. Avec des patineurs, lames contre glace.

Demain soir, on fait des sacs! Le premier test "maison". Wiiiiiiii!!

Ce qu'il faut :

- un sac de coton écru
- du papier transfert
- une imprimante
- un fer à repasser
- une photo et un texte.

Il s'agit de s'y mettre et d'y mettre le temps.

Et l'affaire sera ketchup.

Certaines vies d'autrefois me manquent même si je sais pertinemment qu'elles sont révolues. Il me manque l'envie d'aller de l'avant. Quelqu'un a douloureusement fait remarquer ce qui manque : l'estime.

On ne vaudra jamais rien si n'y croit pas un tout petit peu.

Huit ans de plaies à panser. Rejet, rejet. Ce soir, je m'en fous. Un bat et deux clopes, amplement de vin, des envies remontent, freinées par les fantômes.

Ostis de fantômes qui traînent, qui empêchent les autres d'approcher.

Potage

Un pied de chou fleur coupé en bouquets, deux tomates mûres pelées et coupées en quartiers et un oignon haché.

Mettez tout ça dans une casserole en ajoutant la moitié de liquide (bouillon de légumes, de poulet, eau, etc.) pour la quantité de légumes. Attention : les tomates contiennent beaucoup d'eau et si vous utilisez du bouillon tout fait, n'ajoutez pas de sel. Il y en a déjà beaucoup dans le bouillon du commerce - contrairement au bouillon maison où on contrôle les quantités.

Bref, portez tout ça à ébullition et vous aurez une soupe. Bien sûr, il ne faut pas oublier de passer le tout à la mixette sinon ça fait de bien trop gros morceaux. Avant de servir, il faut ajouter du curry, du curcuma et de la coriandre - fraîche ou séchée. Yummy. Et avec un peu de yogourt ou de crème... aaaah, oui!

À la radio, Haïti encore dans la stupeur.

filet de porc

Toute cette entreprise est fort déprimante.

Je n'aime pas perdre mais comment gagner quand on ne met pas le coeur à l'ouvrage? C'est vrai, le coeur n'y était pas.

Par contre, maintenant, on met de la musique et on cuisine quelque chose de bon.

Bonne fin de semaine

Non, rien de rien...

Il n'y a rien comme la crème des Mae West mais il n'y a rien non plus comme passer son vendredi à faire des flyers et des affiches.

J'ai eu le droit de faire mes affiches en couleur! Ouiiiiiii!

Lalalère, si vous voyez des affiches de yoga adapté dans un centre communautaire ou un hôpital près de chez vous (Montréal, on s'entend!) c'est moi!!

Ahahah, quelle gloire.

Il y a quelque chose avec Belzébuth... ça va faire dix ans.

Fenêtre

 

Il faut que j'apprenne à me détacher de tout ça. Il faut prendre des vacances avant de recommencer. Ensuite attendre l'été pour le soleil. Juste la routine. Le poste est vacant, je le connais. 1 + 1 = 2.

Crash into me. 

Une chose horrible et une chose gentille.

1- La chose gentille : Bonne fête maman / Bonne fête D! (quand maman est la collègue on l'appelle par son prénom)

2- La chose horrible : je pense que j'aime mieux la collègue que la maman, elle est de meilleur conseil.

Parce que la version Maman est trop pragmatique pour être rassurante. Par contre, une collègue pragmatique, c'est plutôt rassurant.

Paradoxal, non?

Dès que j'ai assez d'argent, je m'en vais.

Il faudrait un tramway sur Notre-Dame, qui partirait du Vieux-Montréal. Ah non, ça ne marche pas: en direction Est, il faudrait traverser les 4 (ou 6?) voies en débarquant. Non, pour aller à pied là-bas, il faut que ça soit les feux d'artifices. C'est triste, le parc est comme un filtre. Ça donne pas le goût d'aller s'y promener.

Par contre, c'est clair qu'il y a beaucoup de spots où il n'y a rien sur le bord de l'eau. Il y a trois bâtiments abandonnés : les décors Hollywood, le concessionnaire Mazda et ... hum, un truc de foyers ou quelque chose comme ça. Après ça, ya des shops de soudure pis les sucres Lantic.

De temps en temps, un mat de bateau dépasse au bout de la rue, derrière les toits gris des hangars. Derrière c'est l'eau. Je ne connais pas bien le fleuve. Il m'a toujours fait un peu peur. Les pont donnent le vertige. Je suis une fille de rivières et de lacs. Plus tranquille.

Fait

Le café consommé trop tard empêche de dormir. Il faut juste penser à respirer calmement et se détendre.

Des restants d'hiver

Envie des nénuphars de Nominingue. De la brunante en chaloupe sur le chenal en été.

Gâteau aux bananes

in the making.

Tout comme l'Histoire.

Quartier d'orange

Secondaire : fumer des clopes en cachette en essayant d'aimer le café.

Cégep : fumer des clopes en refaisant le monde autour d'un café.

Université : sortir fumer une clope puis rentrer refaire le monde autour d'un thé.

Réalité : avoir envie de fumer en refaisant les mots autour d'une bouteille de vin.

La vie en rose

"Si je ne pouvais pas chanter, je ne vivrais pas."

Brique

Génération sans savoir et sans mémoire. Un livre a une durée de vie beaucoup plus longue qu'un ordinateur, non?

version française

Magie d'après Noël, nouvel œil pour voir la vie.  Photo ci-haut!

Chez nous, il fait pas froid, y fait frette pis à soir, j'ai pas le goût d'avoir de la peine.

Vendredi

Dormir.

Oui

Gang, on tient quelque chose ici. Pour la première fois dans ma vie, je crois en quelque chose, contre vents et marées. Ce quelque chose, il s'appelle Hochelaquoi et c'est mon bébé, ce sont mes yeux.

Peut-être que mon monde bâtard accouchera de quelque chose. Please don't burst my bubble.

Aujourd'hui, je me sens comme une grande.

Pour ce que j'ai dit, pour ce que j'ai fait.

Ça ne changera rien, je t'aime.  Mais c'est un discours à sens unique hein? Je sais qui je suis même si parfois j'en doute.

Practical 2.

At some point you'll find out this was only done to taunt you. Maybe not.
At some point you'll find out there is an appalling mistake in the title. And maybe a spelling mistake as well... who knows?

Too much coffee will get you down. Too much sugar can too. Too & too meaning different things?  Well, yes.
Ooooh, marvels of the English language!
Sugar RRRRRRush.

Ja, Englisch sprechen.  (correction apportée)

Ah ben quin!

"Patcher ses pneus" ?
Non, "poser des rustines".

AHAHAHAHAHAHAHAH. Comme quoi GBB connaissait des mots que je ne trouvais pas utile d'employer.

Maux du mot ment: Cabochon et rustine.

De l'ordre pudique?

Pas de manucure dans le métro à l'heure de pointe, s'il-vous-plaît.

Le poulet pané, c'est infect.

Les carrés rouge (je sais jamais s'il faut mettre la couleur au pluriel!) de la grève étudiante de 2005, c'est tellement... 2005.

Si tu as 18 ans et que tu portes le carré rouge, c'est qu'on aura réussi à faire des petits mais c'est un peu ringard aussi.

J'ai pas choisi.

Envie subite me laissant dubitative

Envie de ronger les ongles peints en rouge pour ne pas les ronger et ainsi me retrouver avec dans la bouche un goût de vernis à ongles et plein de petits morceaux de vernis écaillé aux commissures des lèvres.

Une autre, plus banale : envie de fumer. Fumer me faisait sortir du bureau un peu, me faisait aller prendre l'air. Ahahah, prendre l'air.

Je vais pas socialiser avec mes collègues, quand même ! (Si vous voulez ne pas vous faire d'amis, cette façon d'agir et de penser est tout à fait indiquée!).

- Mais c'est quoi le problème? Qu'est-ce qui m'en empêche?
- Ben, t'as arrêté de fumer depuis un p'tit bout déjà.
- Ouin... mais je peux ronger mes ongles, non?
- Non, c'est moche. Déjà que tu sacres. Une fille qui sacre avec des ongles moches, tu t'aides pas!
- Va chier.

Deux vis

Au moins, je ne suis pas déboulonnée, poil au nez.

J'ai deux vices depuis une semaine :

- Chanel no. 5 (snooooob)
- Dexter - the novels, pas la série télé. Beaucoup plus drôle par écrit qu'en série!

Vert

Épinards = fer !

Ça va pas du tout...

Pénurie de miel !

Ne pas se ronger les ongles,

ça détend les doigts.

Des restants d'automne

Practical 1.

Listening and speaking, it's easy. But writting, I find it very difficult.

You were right when you said  we needed to practice. But for me, speaking English is like mourning. Somehow, it's related to death. It used to be here but  now it's gone. The English family is dying. We don't know or see them that much anymore.

Funny: less tv = less English. Culture anglophone mais vie de tous les jours en français.

Alors, la radio en français mais la télé en anglais!


Culture sensorielle.

Geek-o-mètre

Lundi soir - plier du linge en étant vraiment compétitive avec soi-même en écoutant / regardant Bluff.

J'ai tellement raté ma carrière de Génie en herbe.

Docte-rat!!! Quelques arpents de piège!!! Quelqu'un??????

Te deuuum

"Raincheck sur le poulet du bonheur"

Une épique et sanglante aventure de volaille sur le bord du défraîchissement.

iiiiiiche

Sauce rosée avec lait écrémé : EPIC FAIL

Flashback

Pour des raisons de vie privée mais aussi parce que je trouve ça rigolo de mettre des barres noires sur des visages.

Pour votre plus grand plaisir, je vous présente l'équipe de superhéros par excellence: les Blasés, circa 2005, sur un quai, prêts à prendre leur envol vers de nouvelles aventures (i.e. : ça leur tente vraiment pas de retourner en ville!)

Je tiens à remercier VF (non, ce n'est pas "version française"... quoique ça pourrait ahah) pour cette photo!

Si on voyait les yeux, on verrait que personne ne regarde 1- dans la même direction et 2- l'objectif.

Mais surtout, on sent de la tristesse parce que quelques minutes / heures auparavant, c'était ça que faisaient nos superhéros :

Nos superhéros ont parfaitement maîtrisé la formation pyramidale avec jeu de profondeur.

Mais vous vous demandez ce que nous regardons avec tant d'admiration, n'est-ce-pas?

C'est notre muuuuse, G:

 

Nous étions jeunes, nous étions fous.  Ahahahahahahahahahahahahahahhahahahhahahahaahaha.

Bon, suffit.

30 jours ouvrables.

Compte à rebours

31 jours de travail avant la fin de mon contrat.

Vin trisssssse

C'est rare que ça arrive mais ça arrive. Ça m'est rentré dedans la nuit passée dans la simili tempête de neige. Je ne sais même pas combien j'ai laissé au chauffeur de taxi, je ne sais même pas vraiment à quelle heure je suis rentrée. Je sais juste que j'étais en crisse comme une fille soûle peut être en crisse. Je pensais avoir tout effacé dans un élan de lucidité vers huit heures ce matin mais j'en ai laissé quelques un par accident. J'ai écrit des mails, des commentaires, mon lot de niaiseries, quoi. Les idées noires sont parties et maintenant, j'ai seulement mal au coeur physiquement.

Peut-être la décompensation d'avoir vu pleins de parties de ma vie défiler dans la même journée? Non. Peut-être l'envie de me prouver quelque chose en cette nouvelle année? Bof. Faut peut-être pas trop se poser de questions dans le cas présent. Bon il faut se reprendre - une tisane, une toast et un film. Pantoufles aussi.

Se couvrir pour aller dehors.

Eh meeerde, il n'y a personne pour m'apporter du jus de pomme!!!

Moyen méchant mal de coeur ce matin.

On appelle ça partir sur une moyenne dérape - pour finir les vacances comme il se doit.

Tout ce qui suit, je le regretterai peut-être demain matin. Mais peut-être pas.

Pourquoi mon appareil photo est mort? Parce qu'un concours de circonstances certaines ont fait que de la bière a coulé dedans.

Je retourne travailler lundi et j'ai fucking hâte que ça soit fini. Je sais que ce n'est pas politically correct mais j'ai hâte en hum-hum que ça soit fini.

Déprime de fin de soirée. Insécurités confirmées. Je vaux moins qu'une morte. 

Conclusion:

j'suis une merde

pffft

Ça sert à rien, je les fais fuir.

Regardez l'heure et déduisez-en ce que vous voudrez.

Attends, je viens t'aider

Après on peut discuter si tu veux.

Ouuuuh 2010!

Booon, hier soir, je me suis fait dire:

"-Wow t'as une pas pire paire de boules" - par je sais plus qui pendant le souper.
"- Oooooonh, t'es donc ben cute" - par l'amie d'une amie
"- Dans le fond, ce que tu cherches, c'est un homme pour ramener le bacon à la maison" - par un gars de St-Eustache

Bonne année!

L'année où - je me cite hier soir, un peu imbibée - "Je vais assumer de vouloir vivre de mes images" Ah,ah. L'alcool fait dire de ces choses!