vendredi 28 mai 2010

Euh...

Non, non, non...

On va pas rester en ville à se morfondre, on va aller se poser dans une chaise sur un quai et regarder le soleil se refléter dans l'eau du lac.

Un break de ville avec un peu de boulot dans les valises.

Yeah!! N'étant pas conductrice... j'adoooore faire de la route!

On va mettre le toxinator à zéro et sentir toutes les bonnes z'affaires dans le bois.

mercredi 26 mai 2010

Popsicle-doo

«Je suis la reine de glace!
-Ouin mais, Marie, y fait genre 35 dehors. Si t'étais la reine de glace comme tu dis, ben t'aurais la reine de glace en flaque
- Ah, sti!»

Bref, j'suis un coeur d'artichaut et encore plus quand il fait beau. Lalalalala, ça fait du bien quand ça passe!

Sourire con, c'est bon. C'est pas mal ça qui est ça.

Le reste, je ne le contrôle pas alors ça sert absolument à riiiiiiien de stresser pour! Et vlan.

mardi 25 mai 2010

Maaaaaaaaaaaardiiiiiiiiiiiii

Longue fin de semaine couronnée par un slap shot de balle orange pour hockey de rue directement sur ma mâchoire...

MÊME PAS MAL! Même pas mal, no, no, no...

mercredi 19 mai 2010

Des fois...

On se ramasse devant quelqu'un qui demande de l'aide et on ne sait plus quoi dire. On sent tellement sa fatigue, on comprend tellement son désarroi que d'avoir des mots rassurants et vides, ça donne honte.

Alors, il faut juste écouter, reformuler, et tout lui rendre dans un beau petit paquet propre et lisse et essayer de ne plus y penser par la suite.

Essayer de ne plus y penser par la suite.
Granny panties rule.

vendredi 14 mai 2010

Non, non et non.

- Non aux souliers blancs pointus avec des mini-talons. Say no to 1988, you are not Melanie Griffiths in "Working Girl".

- Encore plus non aux bottes blanches avec plein de replis de cuir. Eeeerk.

- Non, leggings are not pants.

- Non aux fausses lunettes à grosses montures hipster style. Si elles sont vraies, ça peut aller.

Ma fenêtre de bureau donne sur le couloir. Résultat? On en voit des vertes et des pas mûres.

De plus, de part mon style vestimentaire, je dois moi-même être la cible des railleries de mes collègues : je ne m'habille ni avec style, ni avec goût mais bien avec ce qui est propre et confortable et de plus, je me soupçonne de souffrir d'un brin de daltonisme puisque l'agencement des couleurs n'est pas mon fort. Bleu sur noir, j'adore.

Et en dernier : ne mettez pas de talons hauts si c'est pour vous promener pieds nus tout l'après midi sur les tapis crades du bureau.

jeudi 13 mai 2010

Fuck yeah

Archivistique, baby!

D'ici deux ou trois ans, je devrais être à la maîtrise? Ouais, bon. Une chose à la fois...

mercredi 12 mai 2010

Docilité et savoir-vivre

Ah oui? Mais que sont ces deux choses?

Docilité, dérivé de la politesse extrême qui consiste à ne pas oser couper la parole et donc, incidemment, à perdre l'idée qu'on voulait partager. Ou encore : se laisser remettre à sa place en ravalant sa fierté et en se disant que, de toute façon,  les autres ont sans doute raison puisqu'ils réussissent à affirmer haut et fort les choses qu'ils pensent. La docilité peut aussi créer l'effet "Presto", engendrant ainsi quelques malaises et froids : on veut tellement dire quelque chose, on ne veut tellement pas oublier son idée, qu'on coupe brusquement la parole pour imposer son sujet. Résultat : honte, malaise, remontrances et indifférence.

Savoir-vivre : ben, ça le dit, non?

La négativité

Je me suis écoutée parler dans une soirée et je n'ai pas aimé ce que j'ai entendu. Quand on se targue de ne pas aimer les personnes négatives, il serait peut-être important d'essayer de ne pas en être une, non?

Alors aujourd'hui, on voit le verre à moitié plein, on continue à écouter de la happy music et on se laisse envahir par les pensées positives. - Pèse tes mots avant de parler, ne sois pas si impulsive, si pressée de répondre - .

Surtout, faut faire ce qui nous tente. Ce qui me tente ce soir, c'est le musée. Personne d'autre n'est dispo? Qu'à cela ne tienne, pas besoin de parler devant les belles choses.

De toute façon, un musée, ça se visite seul. Il faut pouvoir bien absorber et laisser reposer avant d'en discuter. J'aime les musées, j'aime être seule au musée, dans le silence feutré.

La solitude s'apprivoise. D'ailleurs, solitude a une connotation tellement négative. Disons plutôt que la liberté s'apprivoise.

mardi 11 mai 2010

14 février 2007...

...ou le jour où mon diplôme de baccalauréat es Arts en histoire de l'art m'a été décerné.

Il est arrivé hier... par la poste... ... à ma nouvelle adresse.

J'étais où ces trois dernières années? Certainement pas en histoire de l'art.

C'est un signe, vous croyez? Ou seulement de la magie?

Ironiquement, le 14 février 2007, je vivais avec un gars qui ne voulait pas fêter la St-Valentin ou quoique ce soit parce que c'était commercial. Accordé.

Ironiquement, je ne suis pas allée à ma remise de diplôme et j'ai encore moins dit à mes parents que collation des grades il y avait parce que le 14 février 2007 (et un peu avant et un peu après), j'étais en train de péter ma coche solide, solide. En fait, il a fallu attendre le 8 mai 2007 pour que le bouchon saute vraiment.

Je ne me rappelle pas grand chose de mai à août 2007. Je me rappelle des gens qui m'entouraient, je me rappelle où je vivais, de ce qui m'a rendue malade mais je n'arrive pas à me rappeler ce que je faisais de mes journées, où j'allais, etc. Trois mois où fixer un mur ou un paysage ne faisait plus aucune différence. On me disait qu'il fallait manger, je mangeais. On me disait qu'il fallait sortir, je sortais. On me disait qu'il fallait dormir... ça, j'en étais incapable.

Je revois aussi cette scène de rupture absurde, dans cette absurde cuisine de cet absurde et crotté petit appartement de la rue Châteaubriand : en larmes, au beau milieu de la cuisine, une poignée de spaghetti à la main, une cuillère dans l'autre à crier, crier, crier après quelqu'un qu'on aime tellement mais qu'on ne peut plus supporter. Je n'arriverai plus jamais à le supporter, ça fait trop mal d'être seule à deux.

Trois ans plus tard, tout va bien. Ça a un nom, il paraît : burn out et trouble anxieux.
N'aime pas le téléphone, ni même les communications en général. Est-ce qu'on peut appeler quelqu'un pour rien, juste pour jaser ou est-ce qu'il faut que ça soit intéressant?

Je passe mes journées au téléphone avec des inconnus qui rushent pour vivre. Téléphone = travail = écoute = ressources = ouf.

On voit le grand titre : « Psychose téléphonique - la tueuse aux ondes micro-ondes fait de nouvelles victimes »

Mouahahahah, c'est vraiment n'importe quoi mais J'ADORE les emails. Je vais rendre tout le monde fou avec les emails. Yeah.

lundi 10 mai 2010

La tranquilité d'esprit

Une semaine plus tard. Toute seule comme une grande dans mon nouvel appartement. C'est le matin, c'est la routine radio du matin : les nouvelles, la météo, du blabla.

Puis, soudain : « La nuit dernière, un incendie d'origine suspecte a éclaté dans un immeuble inhabité au coin des rues D'Orléans et Sainte-Catherine dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. C'est la deuxième fois en deux semaines que les pompiers se rendent à cette adresse. Le feu a pris naissance à l'arrière de l'immeuble, dans les hangars et quelques vingt personnes ont été évacuées. Le SPVM fera enquête.»

Hochelaga aura toujours une place chère dans mon coeur mais je suis bien contente de marcher jusqu'au métro Beaubien tous les matins sans avoir peur de mettre le pied sur une capote vide ou une seringue.

Je ne veux plus avoir la chienne quand un feu pogne, je ne veux plus de descentes à côté de chez moi, je ne veux plus me faire solliciter quand je rentre seule et tard. Enough, j'ai déjà donné. Et à mes détracteurs je répondrai : tant mieux pour vous si ça ne vous dérange pas. Moi, je suis trop sensible.

vendredi 7 mai 2010

J'ai chaud, j'ai froid, j'ai chaud, j'ai froid. Oh, merde, j'ai mal au ventre. Aaaaah, c'est pour ça que je mange sans arrêt depuis une semaine...

Avis : si vous ne prenez pas la pilule et que votre coloc la prend, vous suivrez son rythme à cause des hormones volatiles...

Cependant, lorsque la colocation cesse, votre merveilleux cycle artificiel acquis au contact de la preneuse de pilules se détraque et vos règles reprennent leur cycle naturel... On prend quelques jours de retard, on sait que ça va inévitablement arriver mais on relègue ça loin, loin, loin, dans un coin de sa tête, comme si les règles n'allaient plus jamais venir nous embêter.

Résultat de cette insouciance et de cette envie de ne pas y penser? Vous vous ramassez au bureau un vendredi après-midi sans diva cup, sans serviette, sans tampon, sans advil, sans bouillotte et vous avez une réunion dans quinze minutes. Personne ne peut venir à votre secours parce que :

a) toutes les femmes fertiles du bureau sont absentes
b) toutes les femmes ménopausées sont présentes
c) les hommes n'y comprennent rien
Résultat : mal de ventre, mal de jambes, frissons et système D pour éviter toute tache suspecte.

J'vais aller faire un tour à la pharmacie, tiens.

Bon appétit ;-)