Un petit extrait souligné m'a sauté dessus quand j'ai ouvert le bouquin... À défaut d'avoir quelque chose à dire pour le moment, je cite les autres...
Ce petit livre qu'on m'a offert, il a l'air de celui qui est passé entre beaucoup de mains. Tant mieux, c'est toujours savoureux comme ça. Comme si chaque lecteur y avait laissé un peu de lui.
Donc, le chameau sauvage, de Philippe Jaenada, à la fin du premier chapître (ou chapitre? j'ai vraiment pas envie de retourner en haut, loin, pour aller chercher mon ami Bob):
"Avec le recul, on peut glisser un brin de poésie par l'image dans ce texte un peu technique, je vois cette péripétie du saut foudroyant comme l'étincelle qui annoçait l'incendie. La différence, c'est que lorsque les brindilles ont pris et que le chasseur, disons, s'aperçoit, effaré que les fougères s'enflamment entre ses bottes, il peut d'abord essayer de les piétiner furieusement, puis si rien n'y fait, il jette son fusil et se met à courir à grande vitesse à trabers la forêt. Mais allez vous mettre à courir à grande vitesse à travers la vie, allez vous enfuir..."
Cette dernière phrase était soulignée finement, par un trait de stylo bille. Faut croire que l'ironie existentielle est universelle à sa manière!
1 commentaire:
Je pense que c'est un livre mobile. Je l'ai acheté 4 fois (en usagé) et je ne le trouve jamais dans ma bibliotheque... Moi, mon passage préféré c'est celui de la porte (souligné aussi), ca m'est arrivé tellement de fois que je me suis pissé dessus en lisant ce passage. Mais ce n'est pas dans les premieres pages...
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