Flashback dans le bus, en rentrant à la maison.
Été 2005, la canicule et les vélos. Deux amaigris par la chaleur filant vers l'épicerie du métro Frontenac. Rue du Havre, avec toute la laideur de la ville qui s'ouvrait sur le fleuve.
Une époque floue et révolue, tellement intense qu'il n'en reste que des bribes. C'est peut-être ça être heureux, en venir à s'oublier tellement qu'il ne nous reste que des images.
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