Le temps qui touche, avec une goutte de météo dans la peau.
Le froid et l'humide d'un début d'hiver gelant les flaques d'eau, petites patinoires où les brindilles prisonnières figent et craquent.
J'ai toujours eu hâte à 2012. Pas parce qu'on annonce une hypothétique fin du monde selon le calendrier Maya, mais plutôt à cause d'une adresse, celle de la maison où j'ai grandi. Je regardais les adresses voisines et elles correspondaient à des années passées ou futures pas si lointaines.
Par exemple, la maison de la rue qui a célébré l'an 2000, la troisième en partant du coin, faisait en fait partie d'une rangée de 4 habitations, recouvertes de brique et de panneaux d'aluminium gris, avec des toits en bardeau d'asphalte.
Beaucoup de petites maisons collées par deux ou par quatre.
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