lundi 15 janvier 2007

Je n'ai pas internet!!!! Beuuuuuuuh...

vendredi 5 janvier 2007

Prise trois

Le passage du train se répète. Mais cette fois, il y avait un petit quelque chose de Jack l'éventreur dans ce fracas de métal. Du brouillard. Du brouillard qui nappait les clôtures et les pelouses. Du brouillard qui enlaçait mes chevilles frileuses. Du brouillard qui masquait la vue. Des sons étouffés et mes talons qui claquaient sur le pavé humide.

On s'engouffre dans le métro en se demandant où peut bien être janvier...

jeudi 4 janvier 2007

c'est nul

C'est nul de tricoter quand il n'y a pas de neige et que l'absence de froid fait pousser les tulipes

mercredi 3 janvier 2007

La magie du train qui passe et du temps qui se fige, c'est fini. Ça fait deux jours que je sors du boulot à la même heure et que le train passe, que les horloges sonnent. Ça perd de son charme avec l'usure. Faut s'y faire.

J'ai trop bu hier soir et trop abusé de substances nouvelles. J'allais travailler ce matin et dans la douche, j'ai eu des cheveux qui roulaient entre les cuisses. Je trouve ça vraiment dégoûtant. J'ai dormi sans dormir, cernes en prime. J'ai rêvé que je vivais dans un monde de géants. Il fallait que je saute chaque fois que je voulais atteindre quelque chose. Allez savoir, c'est peut-être ma taille qui me complexe? Nooooon.

J'ai passé la nuit sur des springs: à essayer de monter sur le lit, à essayer de m'asseoir sur la chaise, à essayer d'atteindre le bol de toilette. Épuisée et surexcitée à la fois. Mon Amour a la rétine sensible et n'aime pas avoir le plafonnier qui brille de tous ses feux quand il essaie de dormir. Résultat? Je lis à la lumière chaleureuse d'une lampe de poche...Il ne me manque que la tente. Je me suis finalement endormie, couchée sur le dos, les bras croisés sur mon ventre, comme une vampirella, et la lampe de poche m'éclairant le visage. Je trouvais sa lumière «intéressante»...15 minutes plus tard, le réveil-matin a sonné et il a fallu me rendre à l'évidence: je suis poquée, encore un peu pétée et j'ai mon corps qui s'est relativement reposé mais mon esprit a bouillonné toute la nuit.

Comment je suis rentrée à la maison hier soir est un peu flou, comment je me suis rendue au boulot ce matin l'est tout autant. Mais c'était pour une bonne cause: boire du champagne (excellent) pour célébrer l'anniversaire de Jen et son retour. J'essaie de reproduire mon état d'esprit fébrile d'hier et de ce matin et j'en suis incapable.

De toute façon, j'ai réussi à faire un alexandrin du premier coup, comme une grande. Ça se peut que ça ne sonne pas aussi bien que ça sonnait hier dans ma tête. Mais ça reste un putain d'alexandrin fait du premier coup. Mise en situation: je regardais dans le vide par la fenêtre du métro quand j'ai vu mes yeux, comme deux billes luisantes, dans lesquels filaient les lumières du tunnel. Ouf. Donc, ce n'est certainement pas de la poésie obscure. C'est très terre-à-terre.

Fatiguée, regarde dans le vide, se voit et se trouve moche mais aime bien la petite lueur mouvante qui vient des bas-fonds montréalais (c'est pas ça le vers magique!).

Donc voici:

Dans les yeux ronds de mon reflet les lumières filent.

Je vais maintenant vous montrer POURQUOI et COMMENT on détecte un alexandrin!!! Mouahahahahahah!!! Je suis chiiiiante, oui!

Dans/les/yeux/ronds/de/mon/re/flet/les/lu/miè/res/filent.

C'est l'fun, hein? Le «filent» ne se prononce pas en deux mots parce qu'il n'y a rien qui le suit et que le -ent est muet de toute façon (je viens de sauver ma peau!).

Je suis mon ami très heureux de te revoir...Mouahahahah ok, il faut que j'arrête.

Je suis un peu étourdie après toute cette effervescence!

lundi 1 janvier 2007

BONNE ANNÉE

Ben, c'est pas mal ça...