Je n'ai pas de titre à donner.
C'est blanc, laissé à l'imagination.
Il faut des points.
Soudainement
La pyramide est ratée
Laissons cela dans l'informel
Puisque symétrie est difficile
Faisons une tentative (vaine)
De rattraper cet alea
Si vainement
samedi 25 août 2007
Thumbs up (green)
J'ai l'impression que les plantes vertes sont comme moi: elles ne poussent pas le samedi.
Tout dedans, tout dehors
De celle qui ne dormait plus...
Désormais, le réveil se fait tôt
Il pleuvait des cordes et j'ai taché le drap
7h05 au cadran, dessins animés à la télé
J'ai eu envie de parler à quelqu'un
Je me suis revue, enfant, devant le téléviseur
Avec cette envie irrépressible de parler
Tout le monde dort encore
Les rues sont muettes
Et la pluie tombe
J'ai le rythme de vie d'une mamie
Désormais, le réveil se fait tôt
Il pleuvait des cordes et j'ai taché le drap
7h05 au cadran, dessins animés à la télé
J'ai eu envie de parler à quelqu'un
Je me suis revue, enfant, devant le téléviseur
Avec cette envie irrépressible de parler
Tout le monde dort encore
Les rues sont muettes
Et la pluie tombe
J'ai le rythme de vie d'une mamie
vendredi 24 août 2007
vendredi 3 août 2007
Parce que c'est une correction
J’ai revu l’Auberge Espagnole dernièrement et j’ai eu envie de vouloir encore devenir écrivain.
Chaque fois que je vois ce film, je me revois, à dix-sept ans (pleine d’arrogance et de fausse confiance en moi) gueulant à tue-tête dans les rues de New York que je serais la prochaine Michel Tremblay. S’il fallait que ces longues minutes pendant lesquelles je parle de littérature sortent de leur néant j’irais, en courant, me jeter dans le fleuve.
Pardon, la dernière phrase était particulièrement longue et touffue…je vais essayer de ne plus le refaire à l’avenir.
Bref, l’Auberge Espagnole me donne envie de devenir écrivain. Je voulais être écrivain à dix-sept ans. Je ne suis toujours qu’un écrivain du dimanche. J’ai choisi l’histoire de l’art plutôt que de continuer en littérature. Bah, un métier incertain comme la littérature doit être remplacé par quelque chose qui puisse mettre le pain sur la table, non ?
Je vous le dis, l’avenir n’appartient pas à ceux qui se lèvent tôt.
Si j’écrivais un roman, il serait probablement illisible : beaucoup trop de dentelle dans la syntaxe et la ponctuation, et je nommerais tous mes personnages Catherine.
Voici l’exemple d’un roman où tous les personnages se nomment Catherine :
« Catherine entra dans le salon en retirant ses beaux escarpins et cacha l’arme du crime, une clé anglaise de laquelle elle avait pris soin d’essuyer le sang, sous le divan. Catherine (passant les doigts dans sa chevelure pour vérifier l’élasticité de ses boucles) faillit surprendre Catherine dans son geste. Si Catherine avait vu Catherine faire, Catherine n’avait rien laissé paraître. Catherine et Catherine pensaient, chacune de leur côté à Catherine se faisant rôtir sous les rayons de Colombie et au chargement de denrées exotiques qu’elle allait ramener. Catherine avait vu, avant de partir, Catherine, un médecin, pour être certaine d’être immunisée contre les moustiques. Catherine avait voulu demander conseil à sa voisine Catherine mais celle-ci n’avait pas répondu à ses appels puisqu’elle gisait, l’arme du crime jetée négligemment à ses pieds. »
Il y a deux crimes…
Je tiens à mentionner qu’aucune Catherine n’a été endommagée pendant l’imagination de cette histoire. Et que toutes ces Catherine sont des personnages fictifs.
Je parlais de quoi déjà ?
Je ne sais plus
Chaque fois que je vois ce film, je me revois, à dix-sept ans (pleine d’arrogance et de fausse confiance en moi) gueulant à tue-tête dans les rues de New York que je serais la prochaine Michel Tremblay. S’il fallait que ces longues minutes pendant lesquelles je parle de littérature sortent de leur néant j’irais, en courant, me jeter dans le fleuve.
Pardon, la dernière phrase était particulièrement longue et touffue…je vais essayer de ne plus le refaire à l’avenir.
Bref, l’Auberge Espagnole me donne envie de devenir écrivain. Je voulais être écrivain à dix-sept ans. Je ne suis toujours qu’un écrivain du dimanche. J’ai choisi l’histoire de l’art plutôt que de continuer en littérature. Bah, un métier incertain comme la littérature doit être remplacé par quelque chose qui puisse mettre le pain sur la table, non ?
Je vous le dis, l’avenir n’appartient pas à ceux qui se lèvent tôt.
Si j’écrivais un roman, il serait probablement illisible : beaucoup trop de dentelle dans la syntaxe et la ponctuation, et je nommerais tous mes personnages Catherine.
Voici l’exemple d’un roman où tous les personnages se nomment Catherine :
« Catherine entra dans le salon en retirant ses beaux escarpins et cacha l’arme du crime, une clé anglaise de laquelle elle avait pris soin d’essuyer le sang, sous le divan. Catherine (passant les doigts dans sa chevelure pour vérifier l’élasticité de ses boucles) faillit surprendre Catherine dans son geste. Si Catherine avait vu Catherine faire, Catherine n’avait rien laissé paraître. Catherine et Catherine pensaient, chacune de leur côté à Catherine se faisant rôtir sous les rayons de Colombie et au chargement de denrées exotiques qu’elle allait ramener. Catherine avait vu, avant de partir, Catherine, un médecin, pour être certaine d’être immunisée contre les moustiques. Catherine avait voulu demander conseil à sa voisine Catherine mais celle-ci n’avait pas répondu à ses appels puisqu’elle gisait, l’arme du crime jetée négligemment à ses pieds. »
Il y a deux crimes…
Je tiens à mentionner qu’aucune Catherine n’a été endommagée pendant l’imagination de cette histoire. Et que toutes ces Catherine sont des personnages fictifs.
Je parlais de quoi déjà ?
Je ne sais plus
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