vendredi 3 août 2007

Parce que c'est une correction

J’ai revu l’Auberge Espagnole dernièrement et j’ai eu envie de vouloir encore devenir écrivain.

Chaque fois que je vois ce film, je me revois, à dix-sept ans (pleine d’arrogance et de fausse confiance en moi) gueulant à tue-tête dans les rues de New York que je serais la prochaine Michel Tremblay. S’il fallait que ces longues minutes pendant lesquelles je parle de littérature sortent de leur néant j’irais, en courant, me jeter dans le fleuve.

Pardon, la dernière phrase était particulièrement longue et touffue…je vais essayer de ne plus le refaire à l’avenir.

Bref, l’Auberge Espagnole me donne envie de devenir écrivain. Je voulais être écrivain à dix-sept ans. Je ne suis toujours qu’un écrivain du dimanche. J’ai choisi l’histoire de l’art plutôt que de continuer en littérature. Bah, un métier incertain comme la littérature doit être remplacé par quelque chose qui puisse mettre le pain sur la table, non ?

Je vous le dis, l’avenir n’appartient pas à ceux qui se lèvent tôt.

Si j’écrivais un roman, il serait probablement illisible : beaucoup trop de dentelle dans la syntaxe et la ponctuation, et je nommerais tous mes personnages Catherine.

Voici l’exemple d’un roman où tous les personnages se nomment Catherine :

« Catherine entra dans le salon en retirant ses beaux escarpins et cacha l’arme du crime, une clé anglaise de laquelle elle avait pris soin d’essuyer le sang, sous le divan. Catherine (passant les doigts dans sa chevelure pour vérifier l’élasticité de ses boucles) faillit surprendre Catherine dans son geste. Si Catherine avait vu Catherine faire, Catherine n’avait rien laissé paraître. Catherine et Catherine pensaient, chacune de leur côté à Catherine se faisant rôtir sous les rayons de Colombie et au chargement de denrées exotiques qu’elle allait ramener. Catherine avait vu, avant de partir, Catherine, un médecin, pour être certaine d’être immunisée contre les moustiques. Catherine avait voulu demander conseil à sa voisine Catherine mais celle-ci n’avait pas répondu à ses appels puisqu’elle gisait, l’arme du crime jetée négligemment à ses pieds. »

Il y a deux crimes…

Je tiens à mentionner qu’aucune Catherine n’a été endommagée pendant l’imagination de cette histoire. Et que toutes ces Catherine sont des personnages fictifs.

Je parlais de quoi déjà ?

Je ne sais plus

1 commentaire:

Mélanie a dit...

Salut ma belle! Cette idée de 2 deux Catherine c'est ingénieux.
Écoute tu es ma bouffé de rire du matin...tu m'entends? Merci beaucoup. Je t'embrasse xxx Mélanie