Je suis d'accord à 100%. Trop de quotidienneté, ça ennuie à la longue. et puis tous ces hommes qui adoptent des filles adolescentes..je sais pas..j'y crois comme pas.. Ou serait-ce moi qui est cynique du genre humain ???
Je n'avais pas voulu réagir plus tôt à ce post qui porte atteinte à Jacques Poulin car je sentais qu'on avait voulu piquer ma sensibilité en affirmant ne pas aimer un de mes auteurs favoris...
Marie Djo me connait assez. Et je la connais assez, d'ailleurs...
Mais là... Tati! Noooooo!
Je serai obligé de prendre sa défense alors.
J'adoooore les romans de Jacques Poulin. Ouvrir un roman de Jacques Poulin, c'est extraordinairement rassurant. C'est arriver en terres connues (rien de mal à ça, c'est surtout parce que je les ai lu et relu), c'est se plonger dans la douceur.
Aux 6 mois environ, je prends un de ses romans au hasard et je me laisse porter.
J'ai quasiment l'air quétaine ici... peut-être ?!
Mais justement, ça me coupe du cynisme, lire Poulin.
Moi qui DÉTESTE les chats, j'arrive à les aimer sous la plume de J. Poulin.
Tati, pour les filles adolescentes, je peux comprendre... Disons qu'elles ne sont pas adolescentes... Jeunes, mais quand même pas ados ?! Enfin, pas toutes.
Son dernier roman, moins aimé par contre. Il l'a co-écrit, tout est chamboulé, je n'ai pas crû à l'histoire, j'ai été brusquée.
Par contre, son "dernier dernier", Les Yeux bleus de Mistassini, m'a fait pleurer et pleurer... Quand Jack, SON Jack, est atteint de la maladie d'Eisenhower... Moi qui déteste voir un personnage que j'aime vieillir (ça me fait pleurer. se référer à Une ligue en jupons avec Madonna et Rosie O'donnell), je ne m'en suis pas remise complètement, 4 ans plus tard...
C'était mon plaidoyer en faveur de Monsieur Poulin.
Mais je n'en tiens pas rigueur aux personnes qui ne l'aiment pas (et bien, son écriture, pas lui)... Je n'ai (à part ma soeur) jamais rencontré quelqu'un qui avait aimé sa rencontre avec son univers.
Je n'ai rien contre les histoires et l'univers de Jacques Poulin. Ce n'est pas dans son imaginaire que réside mon blocage. La nuance est subtile: c'est son écriture que je n'aime pas. C'est peut-être contradictoire de dire qu'on aime les histoires et pas l'écriture mais j'ai souvent été confrontée à de telles choses et à leur contraire (adorer l'écriture mais détester l'histoire...). Je suis une moyennement grande puriste de l'écriture et mon problème avec Poulin est qu'il n'est pas inventif stylistiquement. C'est dommage parce que ses trames narratives sont toujours bien ficelées...
Ce que j'aime aussi de J. Poulin, c'est qu'il ne frime pas. Oui, son écriture est simple, mais elle reste belle. Il n'a pas besoin de se lancer dans des envolées stylistiques de la mort pour me convaincre.
Je tiens à faire parvenir mes excuses à M. Poulin pour cette controverse. M. Poulin, vous pourrez d'ailleurs me répondre par lettre ouverte dans La Presse du week-end.
Avant de déclarer ne pas aimer Jacques Poulin, il faut lire "Le coeur de la baleine bleue". Un roman de sa première époque, incroyablement touchant et beau...
6 commentaires:
Je suis d'accord à 100%. Trop de quotidienneté, ça ennuie à la longue. et puis tous ces hommes qui adoptent des filles adolescentes..je sais pas..j'y crois comme pas.. Ou serait-ce moi qui est cynique du genre humain ???
Bon, ok...
Je n'avais pas voulu réagir plus tôt à ce post qui porte atteinte à Jacques Poulin car je sentais qu'on avait voulu piquer ma sensibilité en affirmant ne pas aimer un de mes auteurs favoris...
Marie Djo me connait assez. Et je la connais assez, d'ailleurs...
Mais là... Tati! Noooooo!
Je serai obligé de prendre sa défense alors.
J'adoooore les romans de Jacques Poulin. Ouvrir un roman de Jacques Poulin, c'est extraordinairement rassurant. C'est arriver en terres connues (rien de mal à ça, c'est surtout parce que je les ai lu et relu), c'est se plonger dans la douceur.
Aux 6 mois environ, je prends un de ses romans au hasard et je me laisse porter.
J'ai quasiment l'air quétaine ici... peut-être ?!
Mais justement, ça me coupe du cynisme, lire Poulin.
Moi qui DÉTESTE les chats, j'arrive à les aimer sous la plume de J. Poulin.
Tati, pour les filles adolescentes, je peux comprendre... Disons qu'elles ne sont pas adolescentes... Jeunes, mais quand même pas ados ?! Enfin, pas toutes.
Son dernier roman, moins aimé par contre. Il l'a co-écrit, tout est chamboulé, je n'ai pas crû à l'histoire, j'ai été brusquée.
Par contre, son "dernier dernier", Les Yeux bleus de Mistassini, m'a fait pleurer et pleurer... Quand Jack, SON Jack, est atteint de la maladie d'Eisenhower... Moi qui déteste voir un personnage que j'aime vieillir (ça me fait pleurer. se référer à Une ligue en jupons avec Madonna et Rosie O'donnell), je ne m'en suis pas remise complètement, 4 ans plus tard...
C'était mon plaidoyer en faveur de Monsieur Poulin.
Mais je n'en tiens pas rigueur aux personnes qui ne l'aiment pas (et bien, son écriture, pas lui)... Je n'ai (à part ma soeur) jamais rencontré quelqu'un qui avait aimé sa rencontre avec son univers.
Je n'ai rien contre les histoires et l'univers de Jacques Poulin. Ce n'est pas dans son imaginaire que réside mon blocage. La nuance est subtile: c'est son écriture que je n'aime pas. C'est peut-être contradictoire de dire qu'on aime les histoires et pas l'écriture mais j'ai souvent été confrontée à de telles choses et à leur contraire (adorer l'écriture mais détester l'histoire...). Je suis une moyennement grande puriste de l'écriture et mon problème avec Poulin est qu'il n'est pas inventif stylistiquement. C'est dommage parce que ses trames narratives sont toujours bien ficelées...
Jasons...
Ce que j'aime aussi de J. Poulin, c'est qu'il ne frime pas. Oui, son écriture est simple, mais elle reste belle. Il n'a pas besoin de se lancer dans des envolées stylistiques de la mort pour me convaincre.
Je tiens à faire parvenir mes excuses à M. Poulin pour cette controverse. M. Poulin, vous pourrez d'ailleurs me répondre par lettre ouverte dans La Presse du week-end.
Avant de déclarer ne pas aimer Jacques Poulin, il faut lire "Le coeur de la baleine bleue". Un roman de sa première époque, incroyablement touchant et beau...
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