mercredi 26 décembre 2007

Deux mois plus tard...

Loin des effluves de la ville
Perdus en pleine forêt
Il pleut,
Peu nous importe

Bois persistant et enveloppant,
Citadins perdus.
Dans le silence feutré d’un habitacle,
Le froid de la nuit,
Loin derrière.

Refuge qu’est la voiture,
Sieste inutile mais bien méritée.

Répit : pas de grandes idées,
Ni de folles aventures.

Au bruissement des feuilles,
J’entends son murmure.
Seule,
J’attends la chute finale des feuilles,
En mots maladroits.

Les yeux,
Dans un ciel de feuillage fragile
Du thé au feu, des pas au loin.

1 commentaire:

Le point G G a dit...

la sieste... est une chose absolument sublime... surtout quand elle se pratique l'été, à l'ombre, avec un bruissement dans d,énormes bouquets de feuilles bien vertes, quelques grillons et une magnifique musique au loin, loin...