mercredi 26 décembre 2007

Première tempête

Les mots que j’aime

Pudeur :

Sentiment de honte, de gêne qu’une personne éprouve à faire, à envisager ou à être témoin des choses de nature sexuelle, de la nudité, disposition permanente à éprouver un tel sentiment.

Gêne qu’éprouve une personne délicate devant ce que la dignité semble lui interdire.

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Les cheminées de l’incinérateur renvoient leur goutte de sang à la neige qui craque et dérange le silence. Les fils électriques chantent. Sortez voir cette nuit d’hiver.

Un souvenir de la première vraie tempête. Je songe à ces fantômes qui raclent des assiettes.

Voitures, restez au garage! Puis, au lourd grincement des grues succède l’assourdissant feutré du silence.

Je songe un moment : comment peut-on garder son manteau ouvert durant la tempête? Il y en a de toutes les couleurs, petite tempête qui fait son lit.

Des fantômes, des ombres de passage, tous ces bruits ambiants : Musique édulcorée, le balai, les couverts fumants, les sous qui tombent dans le tiroir-caisse.

J’adore le chaos et je plains cette dame à la jambe cassée. D’ailleurs, il n’y a que les roux pour ne pas porter de tuque…

Pelleter est donc une activité anthropologique.

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