J'ai rêvé de Détroit cette nuit. Je ne sais rien de cette ville. Rien de plus qu'une industrie automobile agonisante. Rien de plus que le copain d'une amie qui y vit pour ses études. Rien de plus qu'un taux de chômage qui défie tous les records.
J'ai rêvé d'un lac et de montagnes, d'un aigle à tête blanche, de bowling et de brocantes.
Détroit sur la plaine n'a pas de montagnes, ni d'aigles d'ailleurs.
J'ai rêvé que tous y parlaient français et qu'on tuait un passant qui ne laissait que du sang sur le pare-brise.
J'ai mal pour une ville que je ne connais pas.
dimanche 31 octobre 2010
La première neige
La cuisinière chauffe la maison, les calorifères crépitent pour la première fois, juste au cas où. Ciel gris, happy Halloween. Derrière la fenêtre, la table du jardin est encore recouverte d'une mince couche blanche.
Il neige! Il neige! Eh oui. C'est joli et c'est froid.
Pas envie de m'émerveiller sur les premiers flocons. Je voudrais que l'automne ne finisse pas.
Il neige! Il neige! Eh oui. C'est joli et c'est froid.
Pas envie de m'émerveiller sur les premiers flocons. Je voudrais que l'automne ne finisse pas.
lundi 25 octobre 2010
Je n'ai jamais pensé que l'herbe était plus verte chez le voisin. Enfin, peut-être un petit peu, de temps en temps.
J'étouffe, à faire un boulot pour lequel je ne suis pas qualifiée. Je n'ai pas étudié en travail social. Je n'ai pas étudié en éducation spécialisée, ni en psycho d'ailleurs.
Vous connaissez le syndrome de l'imposteur? Je suis en plein dedans. Au cours des deux dernières années, j'ai acquis de nombreuses compétences, ça c'est certain. Je sais maintenant que je peux (mieux) supporter le stress, la maladie, aider les autres, les guider, les écouter mais je n'en peux plus. J'aimerais cent fois mieux retourner à un travail étudiant, même si cela implique une baisse considérable de salaire...
J'ai repris mes études, je veux continuer là-dedans, aller voir jusqu'au bout, aller voir ce que ça donnera.
J'étouffe, à faire un boulot pour lequel je ne suis pas qualifiée. Je n'ai pas étudié en travail social. Je n'ai pas étudié en éducation spécialisée, ni en psycho d'ailleurs.
Vous connaissez le syndrome de l'imposteur? Je suis en plein dedans. Au cours des deux dernières années, j'ai acquis de nombreuses compétences, ça c'est certain. Je sais maintenant que je peux (mieux) supporter le stress, la maladie, aider les autres, les guider, les écouter mais je n'en peux plus. J'aimerais cent fois mieux retourner à un travail étudiant, même si cela implique une baisse considérable de salaire...
J'ai repris mes études, je veux continuer là-dedans, aller voir jusqu'au bout, aller voir ce que ça donnera.
Maudite insomnie
Insomnie chronique bi-annuelle. Printemps et automne.
Mais, dors!
La télé est éteinte, il n'y a plus que le tic tac de l'horloge, un battement de coeur.
Lumière tamisée au chevet.
Mais, dors!
Faire du sport, ne pas abuser du café, bien manger.
Mais... dors donc!
Comme si en ne dormant pas la semaine n'allait pas recommencer.
Comme si dormir tard le matin et manquer la journée à venir allait tout arranger.
« Si tu n'arrives pas à dormir, fait le chat comme je te l'ai montré, ça te détendra la colonne vertébrale, régulera ta respiration. Après tu pourras dormir, Marie »
Un conseil de médecin, faire le chat. faire l'enfant, respirer.
Faire autre chose. Ne pas rester dans son lit, les pieds gelés.
Attendre, chercher à s'occuper, lire des romans lus des centaines de fois, chercher l'ennui qui amène le sommeil.
Chercher l'ennui, chasser toutes ces idées qui tourbillonnent.
Qu'est-ce qu'on fait si on ne veut pas arrêter de penser?
Mais, dors!
La télé est éteinte, il n'y a plus que le tic tac de l'horloge, un battement de coeur.
Lumière tamisée au chevet.
Mais, dors!
Faire du sport, ne pas abuser du café, bien manger.
Mais... dors donc!
Comme si en ne dormant pas la semaine n'allait pas recommencer.
Comme si dormir tard le matin et manquer la journée à venir allait tout arranger.
« Si tu n'arrives pas à dormir, fait le chat comme je te l'ai montré, ça te détendra la colonne vertébrale, régulera ta respiration. Après tu pourras dormir, Marie »
Un conseil de médecin, faire le chat. faire l'enfant, respirer.
Faire autre chose. Ne pas rester dans son lit, les pieds gelés.
Attendre, chercher à s'occuper, lire des romans lus des centaines de fois, chercher l'ennui qui amène le sommeil.
Chercher l'ennui, chasser toutes ces idées qui tourbillonnent.
Qu'est-ce qu'on fait si on ne veut pas arrêter de penser?
lundi 18 octobre 2010
Lundi
Soyons sérieuse...
Des histoires de compte-rendu et d'examen. Il faut croire que la discipline s'acquiert ou que les priorités changent avec le temps.
Parfois sérieuse, parfois joueuse. Juste besoin d'un équilibre. Assez fait d'excès dans les dernières semaines. Besoin de calme pour se refaire des forces. Toujours envie de dormir quand ce n'est pas le temps : le matin. Dormir tard. Dormir tard, sans avoir d'autre raison pour se lever qu'un sommeil qu'on aura trouvé suffisant. Dormir est un luxe et un plaisir.
Des histoires de compte-rendu et d'examen. Il faut croire que la discipline s'acquiert ou que les priorités changent avec le temps.
Parfois sérieuse, parfois joueuse. Juste besoin d'un équilibre. Assez fait d'excès dans les dernières semaines. Besoin de calme pour se refaire des forces. Toujours envie de dormir quand ce n'est pas le temps : le matin. Dormir tard. Dormir tard, sans avoir d'autre raison pour se lever qu'un sommeil qu'on aura trouvé suffisant. Dormir est un luxe et un plaisir.
vendredi 15 octobre 2010
jeudi 14 octobre 2010
Un histoire de vitamine B-12
Mais dans quelle sorte de situation est-elle encore allée se fourrer?
Il paraît qu'il faut manger de la viande au moins une fois par semaine. Yeurk.
Bref.
Freakozoid - - - yah yah yah...
Du gros n'importe quoi partout, partout, partout...
Il paraît qu'il faut manger de la viande au moins une fois par semaine. Yeurk.
Bref.
Freakozoid - - - yah yah yah...
Du gros n'importe quoi partout, partout, partout...
mardi 12 octobre 2010
Mmmmh
Il fait froid, j'ai les doigts gelés, on peut sentir tout l'air qui passe par les fenêtres. Brrrrr! Ça dort bien mais quand on veut regarder la télévision tranquilos, c'est plutôt glacial.
Tout n'est pas virtuel. Je tiens deux journaux : l'un numérique, yours truly, et l'autre manuscrit...
J'ai visité les archives du Musée McCord aujourd'hui. Les collections sont impressionnantes et variées : lettre de Frontenac, relevés d'arpentage de la Nouvelle-France, correspondances de la seconde guerre mondiale, livres anciens, photos. Tout est lié à l'histoire canadienne et tout particulièrement à l'histoire montréalaise.
Love it.
Tout n'est pas virtuel. Je tiens deux journaux : l'un numérique, yours truly, et l'autre manuscrit...
J'ai visité les archives du Musée McCord aujourd'hui. Les collections sont impressionnantes et variées : lettre de Frontenac, relevés d'arpentage de la Nouvelle-France, correspondances de la seconde guerre mondiale, livres anciens, photos. Tout est lié à l'histoire canadienne et tout particulièrement à l'histoire montréalaise.
Love it.
J'aurais voulu ne pas être là...
Dimanche, jour de lessive. Il faut aller à la buanderie et trouver quelque chose à faire ou rentrer attendre pendant que ça lave.
J'ai fait un peu des deux : café, radio, ordi...
Je suis restée tétanisée. Je me demandais si je venais de rêver et j'étais terrorisée. Je n'avais jamais eu peur de quelqu'un à ce point, ça faisait mal. Le regard affolé d'un passant m'a confirmé que je ne venais pas de rêver.
Et maintenant, je pense : What the fuck?
J'ai fait un peu des deux : café, radio, ordi...
Puis je suis retournée chercher mon linge qui séchait. Une femme blonde pliait son linge. Fin trentaine, assez chic. Il y avait une belle chemise juste à côté de son panier, toute crispy, presque neuve.
Je ne sais plus si j'avais la tête dans une sécheuse ou dans mes bobettes à plier mais un homme est entré en trombe et s'est mis à crier très fort après la femme : « T'AS PAS ENCORE FINIE CETTE OSTIE DE NIAISERIE-LÀ! ÇA A PAS DE CRISSE D'ALLURE, ENVOYE, VIENS-T-EN, TABARNAC! » Il a empoigné le panier et est sorti en continuant à vociférer. La dame a ramassé ses affaires en vitesse et est partie le rejoindre en courant. Comment est-ce qu'on peut vivre comme ça?
Je suis restée tétanisée. Je me demandais si je venais de rêver et j'étais terrorisée. Je n'avais jamais eu peur de quelqu'un à ce point, ça faisait mal. Le regard affolé d'un passant m'a confirmé que je ne venais pas de rêver.
Et maintenant, je pense : What the fuck?
samedi 9 octobre 2010
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