Je pense sans cesse au fait que s'il meurt maintenant, la terre sera gelée, qu'il faudra attendre au printemps pour retourner au pied de l'autoroute et le déposer auprès de ses parents. Ce ne sera qu'un départ prolongé.
J'essaie de réfléchir à cette absence permanente. Je n'y vois pourtant que la prolongation d'une longue absence. Je ne connais pas encore le deuil, le vrai.
Est-ce que c'est ça se préparer à la mort ? Attendre que quelqu'un parte, grugé par les abus, entubé, maigre, gris de morphine ?
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