vendredi 22 septembre 2006

La compulsivité est mon désordre qui s'ordonne en inventaire désaxé. La chambre est un sanctuaire, caverne d'Ali Baba sur le retour. La chambre est un bureau, un lit, des chaises et des piles de vêtements. Des sueurs mortes flottent dans l'air. Quelqu'un tambourine à la porte. J'avais oublié le téléphone. La paresse au lit, la cigarette au bec. Contemplation du silence rouge, lumière tamisée. Il y a des verres, du verre, des lampes, des écrans qui se taisent, de l'encens qui sent et un homme qui dort paisiblement. Les éléments de mon refuge s'ordonnent, se coordonnent pour pallier au dehors frais de l'automne.

Mon regard divague vers les balcons. L'envie d'un extérieur se fait sentir. Passer du rouge au jaune. Le verdoyant cède son royaume. Mon amour s'éveille, le café crapote au loin. Il ne manque que du bleu. Il est trop tard pour ce bleu, la nuit s'enfuit à grands pas. Il faut sortir châles et foulards. Les paris sont ouverts, grisaille et couleurs s'épousent en silence. Que du vent qui soupire à la sortie de l'été.

Vent, je rirai de ta gifle hivernale.

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