samedi 26 avril 2008

Samedi matin, temps gris et manif

Ça arrive toujours au printemps: au commencement, tout va bien, tout le monde est heureux, les oiseaux chantent et tout le tralalala d'odeurs corporelles irrésistibles et charmantes et les peaux nues qui se gorgent de soleil s'offrent à nos narines (quel horrible mot) et à nos oreilles (on sait ce que je pense des oreilles).

Mais, est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi toute cette joie débordante finit par rendre les gens d'une humeur massacrante??? Par "les gens", j'entends moi. J'essayais de me détacher un peu du personnage mais bon!

Je n'aime pas la forme du texte qui est tout juste en dessous de celui-ci: les trucs centrés me donnent mal à la tête; ça fait très journal étudiant du secondaire où la dernière page était consacrée à des mièvreries poétiques d'amour perdu et de coeur déchiré.

Oh, je vais vous en faire un!!! Oh oui!!!! Le café commence à faire effet...En ce moment même, il y a une manifestation qui passe sous nos fenêtres. Des tambours et des trompettes, des chapeaux de feutre rouge pour nous parler de l'autisme et du développement mental. Quelque chose comme ça.

Je vous avertis, je n'ai plus seize ans alors ça pourrait manquer de vraisemblance. Merci, Véro, pour cette remarque avisée.

Donc, je vous fait un poème quétaine qui va comme suit:

"Ton coeur, rouge comme l'éveil du printemps
Mes yeux, comme papillons à la dérive

Mon coeur, d'un bleu dansant, chavire et te pleure"

C'est tout ce que je peux faire, la manifestation a chassé toutes mes idées...Onze pieds chaque vers, pas évident de garder le rythme sans trop y réfléchir!!

Ce sera peut-être à suivre...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

je suis au téléphone... La connexio n traverse l'atlantique.. et je vois par la fenêtre que des petites feuilles vertes sont sorties !!!... Que les saisons québécoises sont brutales... j'adore ça...
gg