J’ai revu l’Auberge Espagnole dernièrement et j’ai eu envie de vouloir encore devenir écrivain. Même si ça ne risque pas (ou plus d’arriver…).
Chaque fois que je vois ce film, je me revois, à dix-sept ans (pleine d’arrogance et de fausse confiance en moi), gueulant à tue-tête dans les rues de New York que je serais la prochaine Michel Tremblay et blablablaaaaaaa. Tout ça devant une caméra qui tentait de réaliser un documentaire sur les adolescents (je crois…). S’il fallait que ces longues minutes pendant lesquelles je parle de littérature sortent de leur néant ou que ces encore plus longues minutes pendant lesquelles je me pâmais sur le lieutenant Dan (l’estropié méchant au cœur tendre quand même dans Forrest Gump…) en racontant à quel point il était cool et beau et courageux etc…(Si j’avais su qu’il jouerait dans CSI : New York, j’aurais peut-être été moins fan…)...s'il fallait que ces images ressurgissent, j’irais, en courant, me jeter dans le fleuve en jaquette et en pantoufles de panda, c’est promis.
Pardon, la dernière phrase était particulièrement longue et touffue…je vais essayer de ne plus le refaire à l’avenir.
Mein Gott !
Bref, l’Auberge Espagnole me donne envie de devenir écrivain. Je voulais être écrivain à dix-sept ans. Je ne suis toujours qu’un écrivain du dimanche. J’ai choisi l’histoire de l’art plutôt que de continuer en littérature. Bah, un métier incertain comme la littérature doit être remplacé par quelque chose qui puisse mettre le pain sur la table, non ? Héhéhéhé.
Je vous le dis, l’avenir n’appartient pas à ceux qui se lèvent tôt mais bien à ceux qui étudient la littérature, la création littéraire, la sexologie ou l’histoire de l’art. Ces métiers offrent des assises solides dans un monde compétitif et vorace comme le nôtre.
Si j’écrivais un roman, il serait probablement illisible : je fais beaucoup trop de dentelle dans la syntaxe et la ponctuation (c’est dépassé les prouesses formelles, non ?), et je ne pourrais pas nommer mes personnages autrement que Catherine, ce qui pourrait porter à confusion…
Voici l’exemple d’un roman où tous les personnages se nomment Catherine :
« Catherine entra dans le salon en retirant ses chaussures (des 11) et cacha l’arme du crime, une clé anglaise de laquelle elle avait pris soin d’essuyer le sang, sous le divan. Catherine (passant les doigts dans sa chevelure pour vérifier l’élasticité de ses boucles) faillit surprendre Catherine dans son geste. Si Catherine avait vu Catherine faire, Catherine n’avait rien laissé paraître. Catherine et Catherine pensaient, chacune de leur côté, à Catherine (se faisant rôtir sous les rayons de Colombie) et au chargement de denrées exotiques qu’elle allait ramener. Catherine (en voyage) avait vu, avant de partir, Catherine (un médecin) pour être certaine d’être immunisée contre les moustiques. Catherine (médecin) avait voulu demander conseil à sa voisine Catherine mais celle-ci n’avait pas répondu à ses appels (tuée par l’arme du crime cachée sous le divan). Morale de cette histoire : Catherine a été tuée par Catherine parce qu’il y a trop de Catherine dans ce monde ???? »
Je tiens à mentionner qu’aucune Catherine n’a été endommagée pendant l’imagination de cette histoire. Et que toutes ces Catherine sont des personnages FICTIFS (euh, hum, presque…).
Je parlais de quoi déjà ? Vous savez, avant le délire ??
Je ne sais plus…
2 commentaires:
Hahahaha!
Il n'y aura jamais assez de Catherine dans ce monde!!!
Hum,
Trop de Catherine il y a a...dans mon entourage. Imagne essayer de raconter une histoire impliquant quatre Catherine et trois Geneviève???
Ça m'arrive quand j'essaie de raconter ma vie!
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