Je compte les heures avant le boulot. J'ai perdu ma montre. Impossible de sortir sans montre. L'heure ne nous avertit toujours pas de son avancée. Seul le déclin de la lumière peut nous informer de son tic tac.
Il ne fait pas bon sortir, il fait trop beau. Ne jamais plus rentrer serait la seule option viable. Si seulement le café pouvait chasser les brumes cotoneuses qui enserrent ma tête!
Le ciel est bleu (cliché) dans le carré que découpe ma vue vers lui (cliché). La brise est fraîche (cliché) et les feuillent bruissent au vent (cliiiiiché). C'était plus fort que moi.
Pas question de regarder la télé: il fait trop beau.
Pas question d'aller se balader: il fait trop beau.
Le temps file: il est désormais (pourquoi dire "maintenant" quand on peut dire "désormais"??!) 13h02 et dans deux heures je devrai partir, quitter mon cocon.
Aucune excuse valable, cette fois-ci. Il faudra monter vers l'échafaud et se pendre au fil téléphonique.
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