De retour. Je n'étais pas partie en vacances, je n'étais pas ni prison ni en punition. Je déménageais, je peinturais, je traînais des boîtes, je lavais des murs, des fenêtres, je décrotais une salle de bain. J'ai travaillé comme une folle. J'y vais tranquillement sur le retour...pas de grandes folies ni de délires ce soir. Didi est venue. Didi, c'est ma maman. Le caporal Vadrouille est entré comme une tornade dans mon petit trois et demi: «Où sont tes guenilles? Ton nettoyant? Ton eau de javel? As-tu des gants? Qu'est-ce que tu veux que je fasse?» Ouuuuuf.
La scène: je suis au téléphone (sondage rémunéré sur le tabac...), mon cellulaire sonne, mon Amour prépare le souper et les yeux gris de mon frère farfouillent. Didi s'impatiente. Il faut croire que la rage ménage saute une génération de temps en temps! Maman, à quatre pattes dans la micro salle de bain, la tête derrière la cuvette qui me crie: «Mariiiiiiiiiiiiiiiie, là tu vas prendre de la peinture en spray et tout repeindre derrière! C'est épouvantaaaaable!» Magie, mes trucs ont trouvé leur place dans la micro pharmacie de la mini salle de bain. Ah, l'organisation des mamans, c'est infaillible. Je me donne trois jours pour y foutre le bordel.
Au moins, ça commence à ressembler à un chez soi.
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