jeudi 21 janvier 2010

Traverser René-Lévesque en courant

Ai foncé dans quelqu'un. Il a souri, j'ai souri, dans le genre : "Je sais t'es qui " que je me suis dit, "Tu sais qui je suis" qu'il s'est dit. On a continué sur nos chemins respectifs. Moi montant, lui descendant.

Il s'est retourné, m'a rattrapée, m'a parlé mais je n'ai pas entendu. Tap, tap, sur l'épaule. Je lis sur ses lèvres: "Enlève tes écouteurs". C'est fait. "Pleure pas", qu'il me dit. "La vie est trop courte et le quartier chinois trop petit pour davantage de pluie."

2 commentaires:

GGpadampadam a dit...

PADAM PADAM
Cet air qui m'obsède jour et nuit
Cet air n'est pas né d`aujourd`hui
Il vient d`aussi loin que je viens
Trainé par cent mille musiciens
Un jour cet air me rendra FOLLE
Cent fois j`ai voulu dire pourquoi
Mais il m`a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voie couvre ma voie
Padam...padam...padammmmm
Il arrive en courant derrière moi
Padam...padam...padam...
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam...padam...padam...
C`est un air qui me montre du doigt
Et je traine après moi comme une drôle d`erreur
Cet air qui sait tout par cœur

mjo a dit...

:)