mercredi 4 octobre 2006

Nous pataugions comme des baleines à la dérive.

Encore du bleu, des casques de bain, des petites lunettes. Un cours d'aqua-forme, pas pour nous. Nous étions quatre à barboter et à mimer les exercices anti-cellulite lorsque, surgi de nulle part, notre pire cauchemar fit son apparition.

La démarche sûre, le torse viril, le moule-boules flamboyant et le bonnet de bain crasseux. L'homme de ma vie, quoi. J'oubliais, il arborait une charmante moustache.

Il laisse ses gougounes sous un banc et dépose sa serviette. À le voir, j'avais l'impression que quelqu'un s'était essuyé les pieds sur un drapeau canadien! Il saute à l'eau et fait quelques tractions sur les blocs de départ. Brrrrrrr...

Mine de rien, nous continuons notre barbotage, d'un côté et de l'autre. Il occupe son territoire et nous le nôtre. Nous changeons de côté pour lui laisser un peu de liberté. Pauvre petit drapeau sale.

Il barbote, notre drapeau. Mais, en plus de jouer la sirène, il nous suit, d'un bord à l'autre. Nous avons dansé le set-carré aquatique pendant au moins quinze minutes. Nous changeons de couloir, inlassablement. Inlassablement, il change de côté. S'il avait eu des lunettes de nage, il aurait regardé nos fesses!

1 commentaire:

Catherine Pépé a dit...

Et moi, avec mes goggles, j'essayais justement d'éviter ses fesses.